Arrivé dimanche à New-York aux Etats Unis d’Amérique, le Président de la République Félix Tshisekedi préside ce lundi 22 septembre, une activité d’envergure avec le Fond national des réparations des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes contre la paix et la sécurité de l’humanité ( FONAREV).
Cette réunion qui se tient à 24 heures de l’ouverture solennelle de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, vise à poser les jalons d’une vaste campagne qui sera menée par le Chef de l’Etat et quelques membres du gouvernement visant à intensifier le plaidoyer à l’international pour la reconnaissance du génocide congolais pour le gain économique (GENOCOST).
C’est depuis le 09 septembre que le gouvernement a lancé à l’ONU, sa campagne pour la reconnaissance du génocide des Congolais dans l’est dénonçant le « silence » international face à trois décennies de violences meurtrières qui continuent de ravager la partie orientale du pays.
Cette campagne menée par le ministre de la Justice, Guillaume Ngefa et Samuel Mbemba, ministre des Droits humains, a débuté à Genève [siège de l’ONU en Europe].
Selon le gouvernement congolais, malgré les nombreux rapports qui documentent les massacres des civils congolais, l’ONU n’ose pas employer le mot « génocide ».
Récemment une nouvelle enquête de l’ONU a fait état de possibles crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis notamment par les rebelles M23.
Malgré ces éléments, rien n’a été fait tandis que les rebelles soutenus par le Rwanda poursuivent impunément leurs activités criminelles dans les Kivus.
Mont Carmel NDEO