Des membres du mouvement « Sauvons la RDC » ont présenté à la presse ce vendredi 24 octobre, à Kinshasa, la restitution du conclave de Nairobi convoqué par le Président honoraire, Joseph Kabila Kabange.
Au cours d’une conférence de presse, le porte-parole du mouvement, Seth Kikuni, a indiqué que les participants avaient passé au peigne fin la situation globale du pays, allant de la politique à la crise sécuritaire qui prévaut dans l’Est.
Aux termes de ces assises, précise Kikuni, les participants ont désigné le Président de la République, Félix Tshisekedi, comme étant l’unique responsable de la crise multidimensionnelle en RDC.
Selon lui, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a « détruit le pays » en instaurant le tribalisme comme mode de gouvernance.
« Globalement, les participants au conclave ont posé un diagnostic sans complaisance. La RDC est en crise totale, multidimensionnelle, qui menace le fondement même de notre nation. Un homme, Félix Tshisekedi, en est le responsable. Lui seul incarne la crise. Les tensions persistantes et les menaces d’effondrement de la nation », a déclaré le candidat malheureux aux dernières présidentielles (2018 et 2023).
Pour étayer son argumentaire, le mouvement « Sauvons la RDC » indique que l’enlisement actuel est le résultat logique des violations intempestives de la constitution et des élections de 2023 « entachées d’irrégularités flagrantes ».
De plus, il accuse l’actuel Chef de l’État de vouloir orchestrer unilatéralement le changement de la constitution pour se maintenir au pouvoir au-delà de ses deux quinquennats. Pour ce mouvement, cette situation est l’une des causes principales de la fracture nationale.
Le bloc autour de Joseph Kabila a également dépeint un bilan sombre de la politique sécuritaire du régime Tshisekedi qui, dit-il, peine à endiguer l’insécurité de l’Est à l’Ouest du pays.
« Menées dans l’opacité et sans la volonté réelle de paix, les négociations échouent à stopper l’hémorragie », a argué Seth Kikuni.
Dénonçant ce qu’ils qualifient de « naufrage », les membres du mouvement disent avoir mis fin à la trêve du silence afin de mener des actions coordonnées sur le terrain.
D’après eux, le but principal de ces actions est de « mettre fin à la tyrannie, restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire national, établir la démographie véritable et œuvrer à la réconciliation nationale ».
Seth Kikuni, Théophile Mbemba, Franklin Tshamala, Aubin Minaku et Michel Mwika ont pris part à cette séance de restitution.
Mont Carmel NDEO
































































