Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa Gombe, siégeant en matière répressive au premier degré, a tenu ce lundi 27 octobre 2025, une audience publique dans l’affaire opposant, l’auditeur militaire ministère public contre l’adjudant Ebabi Bongama Blanche Sarah, secrétaire adjointe du département de sécurité militaire à l’état major du renseignement.
Cette dernière est poursuivie pour violation des consignes contenues dans le télégramme du chef d’état major général du 23 décembre 2021. Le contenu de ce télégramme interdit à tout militaire de s’afficher en tenue, de publier des selfies, des documents militaires, des images non autorisées, des propos, des logos, des caricatures portant atteinte à l’honneur, à la dignité et à la crédibilité des FARDC dans les réseaux sociaux.
Dans son plaidoyer, l’avocat de la prévenue a sollicité le renvoi de l’audience à la huitaine pour manque d’éléments. En réponse, le ministère public a précisé qu’en matière de flagrance, ce sont les faits qui parlent.
Pour éclairer le tribunal, le président du tribunal, le major Safari Christian, a suspendu l’audience pour permettre aux photographes du studio RawSur de comparer ces mardis 28 octobre à 9h devant le tribunal.
De noter que, la prévenue adjudant Ebabi a été interpellée et mise à la disposition de la justice après avoir publié des vidéos devenues virales dans les médias sociaux, des baisers en tenue militaire avec son mari dans le studio RawSur, situé sur le boulevard Sendwe au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu, en perspective de leur mariage religieux, prévu ce 31 octobre 2025.
Ce procès organisé en flagrance s’inscrit dans un cadre pédagogique aux militaires responsables.
JAMES KABWE
































































