La signature de l’accord de paix dans le cadre des pourparlers de Washington entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda est prévue pour la fin du mois de novembre, tel qu’annoncé à Belém au Brésil par le président Félix Tshisekedi en marge de la Cop 30, une démarche qui semble prendre d’autres tournures..
Dans une sortie médiatique ce mercredi 12 novembre 2025, le porte-parole du Gouvernement et ministre de la communication Patrick Muyaya, annonce un préalable important pouvant permettre au président Tshisekedi de se rendre à Washington, notamment le retrait des troupes rwandaises sur le sol congolais »
A l’en croire, ce préalable à été inséré comme paragraphe dans l’accord de coopération économique pour le développement futur de la sous régionsigné, la semaine dernière entre la RDC et le Rwanda, faisant référence à l’accord du 27 juin qui stipule, d’une part, que la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) doit être traitée par la RDC, et paricochet le Rwanda va à son tour retirer ce que l’on appelle ses « mesures de défense »,
Et de poursuivre:
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» Nous l’avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu’il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l’heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d’intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée, nous considérons que c’est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. » ajoute-t-il
Dans ce même exercice, le ministre de la communication a précisé que la condamnation de Joseph Kabila par le tribunal militaire de Kinshasa ne compliquera en rien toutes ces négociations de la paix.
« Il faut dissocier le président Kabila. C’est un ancien président. Je pense qu’il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu’on n’a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu’il n’a pas joué le rôle qu’il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. »
JAMES KABWE






























































