Le nouveau président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, Aimé Boji, a défini ses priorités à la tête de la chambre basse du Parlement.
Dans son allocution, il a affirmé sa volonté de replacer les députés au cœur des actions de l’Assemblée et de s’engager à améliorer leurs conditions de vie et de travail.
« En m’accordant votre confiance, je serai votre porte-voix, votre avocat, votre défenseur auprès des autres institutions, afin que vos droits soient respectés et que la dignité liée à votre rang ainsi qu’à votre mandat soit garantie », a-t-il déclaré.
Pour mener à bien son action, il se propose de promouvoir le respect et la considération de chaque élu, qu’il soit de la majorité ou de l’opposition, tout en veillant au respect du règlement intérieur.
Aimé Boji envisage également d’assurer une participation équitable aux missions parlementaires, en respectant le pluralisme politique, le genre et la représentativité et d’améliorer les conditions de mobilité et de la couverture médicale des élus.
Dans une démarche modernisatrice, le speaker s’est engagé à moderniser l’environnement de travail et à intégrer des solutions numériques dans le processus législatif. À ce titre, il a mis l’accent sur l’importance d’améliorer le traitement et les conditions de travail du personnel administratif, ainsi que de sécuriser les sites et bâtiments du Parlement avec un dispositif de contrôle d’accès approprié.
Fort de son expérience en tant qu’ancien ministre du Budget, le successeur de Vital Kamerhe aspire à promouvoir une gestion administrative et financière basée sur la transparence.
Déterminé à renforcer les compétences en matière législative, budgétaire, diplomatique et communicationnelle, le président de l’Assemblée nationale entend mettre en place un programme permanent de formation parlementaire.
Il importe de souligner que son prédécesseur, président de l’UNC, Vital Kamerhe, avait été contraint à la démission suite à la démarche de plus de 250 députés qui l’accusaient de les maintenir dans la précarité.
Mont Carmel NDEO






























































