Le ministre d’intégration régionale, Floribert Anzuluni, a, au cours d’un briefing presse co-animé avec son collègue de la communication le 17 novembre dernier, donné l’avancée majeure enregistrée dans la démarche vers la recherche de la paix à l’occasion du 9e Sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), organisé à Kinshasa.
A l’en croire, les États membres ont exigé dans la déclaration finale, les États membres ont explicitement reconnu Rwanda comme pays agresseur de la RDC et ont exigé le retrait de ses troupes du territoire congolais, conformément à la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations unies, ce qui constitue une valeur ajoutée
» Une très grande avancée vers une reconnaissance internationale de la réalité tragique dont sont victimes nos populations. En effet, dans leur Déclaration finale, les Chefs d’État et de Gouvernement réunis à Kinshasa ont appelé (je cite) “à exiger le retrait sans délai du territoire congolais des troupes du pays agresseur de la République démocratique du Congo conformément à la Résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi qu’à condamner la poursuite des hostilités par le M23 et les Allied Democratic Forces (ADF)”. Cette Déclaration ne parle pas d’un pays agresseur, mais bien du pays agresseur. Celui-ci est clairement identifié, puisqu’il a déjà été cité dans la Résolution 2773. Au point 4 de cette résolution, le Conseil de sécurité “demande à la Force de défense rwandaise de cesser de soutenir le M23 et de se retirer immédiatement du territoire de la RDC, sans conditions préalables” », a expliqué le ministre Anzuluni.
Kigali ne l’entend pas ainsi, pour le Rwanda, les résolutions du 9e sommet tenu à Kinshasa sont nulles et non avenues pour toute question relative au conflit à l’est de la RDC.
« À cet égard, seuls les processus de paix de Washington et de Doha, appuyés par l’Union africaine, font foi dans la recherche d’une solution durable au conflit à l’est de la RDC. » A écrit sur son compte X le ministre rwandais des affaires étrangères
A noter que, la République démocratique du Congo a pris la présidence de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) pour un mandat de deux ans, succédant ainsi à l’Angola.
JAMES KABWE































































