Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu le ministre d’Etat des Émirats arabes unis (EAU), Sheikh Shakhboot bin Nahyan Al Nahyan, en marge de sa visite de travail dans la capitale Congolaise. Les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales ainsi que les développements régionaux d’intérêt Commun et ont noté les progrès constants accomplis ces dernières années tout en convenant de poursuivre le renforcement et l’expansion de la relation EAU-RDC.
Les Etats d’Arabes Unis ont profité de l’occasion pour saluer la présence de la République démocratique du Congo à la présidence de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) et ont souligné l’importance de ce mandat pour faire avancer la stabilité régionale et relever les défis pressants auxquels la région est confrontée.
S’agissant des différents processus de paix, après un examen du paysage sécuritaire global sur le continent et au-delà. chaque parti à donné sont point de vue et discuté des moyens de contribuer à l’apaisement des
tensions et de soutenir les efforts visant à résoudre les conflits qui continuent d’affecter la sous région et le continent au sens large.
A cet effet, les Emirats arabes unis ont salué la signature du Cadre de Doha pour la paix entre le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et I’Alliance du fleuve Congo (M23), lequel constitue une étape déterminante dans la réalisation de la réconciliation nationale et la concrétisation des aspirations du peuple congolais en matière de sécurité, de prospérité et de paix globale.
Profitant de l’occasion, les deux parties ont condamné les attaques contre les civils a El Fasher au Soudan par les deux parties belligérantes tout en les appelant à garantir la protection des civils et du personnel humanitaire.
« Les EAU et la RDC ont souligné que la responsabilité première de mettre fin à la guerre civile incombe aux Forces amées soudanaises (SAF) et aux Forces de soutien rapide (RSF). Elles ont fermement insisté sur la nécessité de garantir la reddition de comptes pour les crimes commis et ont affirmé que l’instrumentalisation de la nourriture et de l’aide doit cesser. » Peut-on lire de la déclaration finale
Et d’ajouter :
» l’avenir du Soudan ne peut être dicté par des groupes extrémistes violents, membres ou apparentés aux Frères musulmans, dont l’influence déstabilisatrice a alimenté la violence et l’instabilité dans la région »
Les deux parties ont salué les efforts en cours du QUAD (États-Unis, Émirats arabes
unis, Royaume d’Arabie saoudite et République d’Égypte). Elles ont réaffirmé l’importance d’une trêve humanitaire menant immédiatement à un cessez-le-feu permanent, de l’accès humanitaire urgent, rapide et sans entrave à travers tout le Soudan, ainsi que d’un processus de transition ouvrant la voie à l’établissement d’un gouvernement civil, indépendant des parties belligérantes et des réseaux extrêmistes. Elles sont convenues de rester étroitement engagées avec les partenaires régionaux et internationaux afin de soutenir les efforts collectifs, dans le cadre du QUAD, visant à mettre fin à la guerre civile
et à rétablir la paix, la stabilité et l’unité au Soudan.
Par la même occasion, la RDC et les EAU ont appelé l’lran à mettre fin à son occupation des trois îles des Émirats arabes unis Grande Tomb, Petite Tomb et Abu Musa qui constitue une violation de la souveraineté des EAU et des principes de la Charte des Nations unies.
« Les deux parties ont exprimé leur profonde préoccupation face à labsence de progrès dans la résolution du différend entre les EAU et l’Iran au sujet des trois iles. Elles ont réitéré leur soutien à un règlement pacifique de ce différend par le biais de négociations bilatérales ou par un renvoi à la Cour internationale de Justice, conformément au droit international et aux principes de la Charte des Nations unies. »
A travers cette visite, la République démocratique du Congo et les Etats D’arabe Unis (EAU) ont réaffirmé l’importance d’une coopération soutenue et d’un engagement à approfondir et à élargir leur relation bilatérale.
JAMES KABWE






























































