Au moins 89 civils ont été tués en trois jours dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu, lors d’attaques attribuées aux ADF. La MONUSCO condamne fermement ces violences et appelle à une enquête indépendante.
La Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) a condamné avec la plus grande vigueur la série d’attaques meurtrières perpétrées dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu. Dans un communiqué publié le vendredi 21 novembre 2025, la mission indique qu’au moins 89 civils, dont 20 femmes et un nombre encore non établi d’enfants, ont été massacrés en l’espace de trois jours.
Des villages ravagés et des populations traumatisées
Les attaques ont frappé les secteurs de Bapere et la chefferie de Baswagha, touchant notamment les localités de Mabiango, Tunarudi, Sambalyda, Thucha et Butsili. La MONUSCO fait état de nombreux enlèvements, de maisons incendiées, ainsi que de pillages systématiques visant des commerces, des pharmacies et des centres de santé.
Cette vague de violences plonge une fois de plus les communautés locales dans la terreur, dans une zone déjà en proie à des années d’insécurité chronique.
Des crimes qualifiés de violations graves du droit international
La MONUSCO rappelle que ces exactions constituent des crimes de guerre et de graves violations du droit international humanitaire. La mission onusienne a présenté ses condoléances aux familles touchées et réaffirmé “l’entière solidarité des Nations Unies envers les populations affectées”.
Appel à la justice et à la protection des civils
Tout en condamnant ces violences, la mission a renouvelé son engagement aux côtés des autorités congolaises pour la protection des civils, la prévention des violations des droits humains et la lutte contre l’impunité.
Elle demande l’ouverture urgente d’une enquête indépendante, crédible et rigoureuse afin d’identifier les responsables et leurs complices.
Henry MLND






























































