Le porte-parole des forces armées de la République Démocratique du Congo, le général Sylvain Ekenge a annoncé un point de presse ce samedi 22 novembre, dans la salle des réunions de l’État-Major Général à Kinshasa.
Face aux professionnels des médias, le porte-parole des FARDC entend fixer l’opinion publique sur les arrestations massives d’officiers militaires et leur détention à la prison militaire de Ndolo.
Dans un rapport rendu public cette semaine, la Fondation Bill Clinton pour la Paix a révélé que 2 339 personnes sont actuellement détenues dans cet établissement pénitentiaire, parmi lesquelles 21 généraux des Forces armées de la RDC.
En juillet dernier, le général Ekenge avait justifié ces interpellations par des actions qu’ils ont posées « en âme et conscience », contraires à « la loi et à la discipline ». Il avait démenti l’existence d’une chasse aux officiers swahiliphones par l’administration Tshisekedi dénoncée par l’ancien Président Joseph Kabila.
Selon lui, ces officiers ont été arrêtés pour « manquements graves » à la discipline militaire.
« Certains officiers sont interpellés pour des manquements graves à la discipline. Nous réaffirmons notre engagement envers la rigueur, l’intégrité et le respect de la loi. Personne n’est au-dessus des règles. S’il y a des interpellations, c’est que chacun, à titre individuel, a posé un acte contraire soit à la loi, soit à la discipline. En commettant un acte répréhensible, le militaire agit non seulement en âme et conscience, mais, comme je l’ai précisé, à titre individuel. Il ne pose pas cet acte au nom d’une quelconque communauté ou d’un groupe linguistique. Il agit en tant qu’individu et en tant que militaire, surtout s’il est officier », avait-il expliqué.
Outre les officiers arrêtés pour avoir fui devant l’ennemi lors de la prise de Goma et de Bukavu par le M23, certains sont également accusés d’avoir orchestré une tentative de coup d’État contre le président Félix Tshisekedi.
Mont Carmel NDEO






























































