Le président du Sénat de la RDC, Jean-Michel Sama Lukonde a ouvert les travaux de la 47ème Conférence des Présidents des Assemblées Parlementaires Nationales de l’Union Parlementaire Africaine (UPA).
Dans son discours inaugural, Sama Lukonde a souligné des enjeux tels que la sécurité, la lutte contre le terrorisme, la gouvernance, et les effets du changement climatique. Il a insisté sur la nécessité d’accélérer l’intégration économique du continent et a appelé les parlements à s’impliquer dans la promotion de la paix et du développement durable.
« Face à ces défis, notre mission est d’insuffler une nouvelle dynamique pour garantir la stabilité et la justice sociale », a déclaré le président du Sénat.
Le président de la Chambre des Sages a également plaidé pour une diplomatie parlementaire capable de prévenir les conflits et de servir de médiateur entre les peuples, notamment dans le cadre de la lutte contre les groupes armés et l’exploitation illégale des ressources naturelles.
A cette même occasion, Sama Lukonde a dénoncé la situation sécuritaire précaire en RDC, marquée par l’occupation d’une partie de son territoire par des forces rwandaises.
« En effet, depuis près de trois décennies, un génocide silencieux se déroule dans la partie Est de notre pays. Les conséquences de ce qui s’y déroule sont désastreuses : des millions de morts, près de sept millions de déplacés, des femmes et des enfants pris pour cibles, des villages rayés de la carte, des générations sacrifiées », a-t-il déclaré.
Sama Lukonde a invité les parlements africains à exprimer leur solidarité avec la RDC, en soutenant des processus de paix tels que ceux de Washington et de Doha ainsi que la résolution 2773 des Nations Unies, qui vise à instaurer la paix dans la région.
En outre, il a invité les Parlements africains à soutenir le plaidoyer du gouvernement congolais sur le génocide congolais pour des raisons économiques « GENOCOST ».
« Il importe donc que tous ensemble, nous puissions transformer nos Parlements en véritables laboratoires des solutions adaptées aux réalités africaines », a-t-il martelé.
C’est depuis le 09 septembre que le gouvernement a lancé à l’ONU, sa campagne pour la reconnaissance internationale du génocide des Congolais dans l’est dénonçant le « silence » international face à trois décennies de violences meurtrières qui continuent de ravager la partie orientale du pays.
Mont Carmel NDEO






























































