Le bureau de l’Assemblée nationale a reporté à une date ultérieure, la séance plénière de ce lundi 24 novembre 2025 consacrée essentiellement au contrôle parlementaire de trois membres du gouvernement sur différentes questions d’actualité et d’ordre social sans donner la raison majeure alors que la salle était à moitié pleine.
D’après plusieurs sources internes, le vent qui souffle à la fonction publique est le même qui frappe la chambre basse du parlement, le bureau fait face au manque de frais de fonctionnement, raison de plus de reporter une séance de travail à 19 jours de la clôture de la session de septembre.
Selon les mêmes sources, tous les membres des cabinets sont impayés depuis bientôt deux mois, même cas pour les assistants parlementaires, le personnel de l’administration n’a pas de reliquat et autres avantages et prévoit même la reprise de la grève sèche suspendue pour des raisons des élections des membres du bureau aux postes vacants, une sécheresse s’abat sur la deuxième institution de la République.
À ce stade, un doute persiste sur la qualité des travaux pour cette session de septembre
qui a battu le record de l’instabilité, provoquée par les tractations politiques autour des pétitions et les démissions du président et du rapporteur adjoint, alors que l’objet même de cette session, qu’est le projet de loi budgétaire 2026, n’est pas arrivé à son terme.
Est-ce les démons de Vital Kamerhe qui guettent Aimé Boji Sangara ? S’interrogent plusieurs observateurs.
Le nouveau Président de l’Assemblée nationale fait face actuellement à l’héritage de son prédécesseur, notamment tous les arriérés cumulés, alors que ce dernier a promis lors de sa campagne d’améliorer les conditions des parlementaires.
Dossier à suivre…
JAMES KABWE






























































