Le gouvernement provincial a annoncé de nouvelles mesures pour réguler la circulation des tricycles et des taxis-motos dans la capitale.
Le ministre des Transports et de la Mobilité urbaine Jésus Noël Sheke Wa Domene a publié lundi, une circulaire qui définit les zones autorisées pour ces engins aux fins de réduire les risques d’accidents et de congestion.
Dans ce contexte, la circulation des tricycles affectés au transport de personnes et de marchandises est désormais interdite sur les grandes artères de la capitale, notamment les Boulevards du 30 Juin, Triomphal, Sendwe et Lumumba ainsi que les avenues de Libération, Kasa-Vubu, Mondjiba, Nguma, du Tourisme ( Ex Nzela Ya Mayi) et la place Kintambo Magasin.
« Les tricycles ne peuvent circuler que dans les quartiers secondaires et sur les routes communales à faible trafic », a déclaré le ministre. Il a également mis en garde contre la surcharge des engins, un facteur souvent à l’origine d’accidents.
Les nouvelles règles incluent aussi une interdiction de stationnement anarchique à proximité des marchés, écoles et hôpitaux.
Pour garantir leur application, le ministre a brandi des sanctions telles que la suspension de l’autorisation de transport pendant 15 à 30 jours et une amende de 500.000 Fc, y compris les frais de mise en fourrière.
Les taxis-motos, par ailleurs, ne sont autorisés à opérer que dans des zones spécifiques de la commune de la Gombe. Leur circulation est strictement interdite, sauf pour les opérations de dépose-reprise, sans possibilité de stationnement prolongé.
Selon l’Hôtel de ville, ces mesures visent à fluidifier le trafic sur les principales artères de la ville, à garantir la sécurité routière et à améliorer la mobilité à Kinshasa.
Pour y parvenir, la Division Urbaine des Transports en coopération avec la Police Nationale Congolaise et d’autres organismes, est chargée de mener des contrôles réguliers pour assurer le respect de ces nouvelles directives.
« Toute forme de tracasserie, tolérance ou complicité expose l’agent fautif à des sanctions administratives sévères », a averti Noël Sheke.
Mont Carmel NDEO































































