Quatre mois après la signature d’un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, représentés par leurs ministères des Affaires étrangères, Félix Tshisekedi et Paul Kagame sont attendus à Washington pour entériner cet engagement.
Selon plusieurs sources, le président américain, Donald Trump, accueillera les deux chefs d’État à la Maison Blanche le 4 décembre prochain.
Lors d’une conférence de presse organisée ce jeudi, le président rwandais a souligné des avancées significatives dans le cadre des processus de Doha et de Washington.
« Certaines choses sont faites, d’autres non, et certaines sont à moitié réalisées. Maintenant, peut-être qu’avec le temps et l’effort, nous trouverons le moyen de nous rencontrer à Washington. Je pense que le simple fait de pouvoir discuter, d’agir ou de signer quelque chose là-bas est un bon effort, car ces dernières années, nous n’avons pas eu ce genre d’initiatives. Nous avons eu des visites, tant au Rwanda qu’au Congo, et nous avons assisté à des réunions à l’ONU et au Conseil de sécurité, mais sans résultats tangibles », a affirmé le président Kagame.
Pour lui, la médiation menée par le Qatar et les États-Unis représente un pas dans la bonne direction pour résoudre la crise sécuritaire dans l’est du Congo et apaiser les tensions bilatérales entre Kinshasa et Kigali.
« Je pense que ce processus ou les deux processus, l’un à Washington et l’autre à Doha constituent un bon pas en avant. Je ne sais pas si nous atteindrons un moment décisif qui nous donnera une réelle possibilité d’optimisme, mais c’est quelque chose vers quoi nous pouvons continuer à espérer et travailler », a-t-il ajouté avant de saluer la détermination de l’administration américaine dans ces pourparlers.
Néanmoins, Paul Kagame a précisé que la réussite de cet accord dépend également de l’implication de toutes les parties prenantes et du respect de leurs engagements.
« L’administration de Trump semble faire de son mieux. Vous savez, certains de ces processus ne fonctionneront pas, non seulement parce que nous sommes en réunion à Washington ou parce que les États-Unis sont la puissance la plus influente. Oui, ils jouent un rôle important », a-t-il martelé.
Après la main tendue du président Tshisekedi à son homologue rwandais lors du Global Gateway, les deux dirigeants se préparent pour sceller la paix.
Lors d’une rencontre avec la diaspora congolaise au Brésil début novembre, le président congolais avait également annoncé sa présence à Washington pour cet événement.
Mont Carmel NDEO































































