Le ministre de la communication, Patrick Muyaya et son collègue des mines Louis Watoum Kabamba ont co-animé un spécial briefing presse ce jeudi 27 novembre 2025 à Kinshasa consacré essentiellement à la restitution de la mission effectuée dans l’espace Grand Katanga suite aux derniers incidents meurtriers survenus à Lubumbashi et au Lualaba.
Le Ministre des Mines, Louis Watum, a peint un tableau sombre du constat fait sur place après les éboulements enregistrés, et les responsabilités sont partagées tout en promettant des sanctions sévères contre tous les auteurs et que l’indemnisation des victimes doit être faite.
Il a rappelé que le secteur minier congolais, souvent qualifié de « Far West», combine des exploitations artisanales et industrielles, confrontées à des problèmes de stabilité et de régulation.
À l’en croire, quelques entreprises minières ont pris des dispositions pour la sécurisation de leurs sites, notamment avec une moyenne d’investissement de 100 millions de dollars pour la construction des clôtures afin d’éviter l’intrusion des artisanaux. Et que ces investissements ne sont pas seulement financiers, mais visent également à renforcer la régulation, sécuriser les installations et garantir le respect des normes fiscales et environnementales.
Le Ministre des Mines a également souligné l’importance de diversifier les investissements et de créer un environnement attractif pour les opérateurs.
« Quand vous réussissez, une partie de ces profils va venir vers vous », a-t-il précisé illustrant comment un cadre stable attire davantage d’acteurs sérieux et organise le marché.
Par ailleurs, le patron des mines a informé l’opinion le chiffre d’investissement total réalisé dans des opérations minières locales avec des technologies, chiffré à 45 milliards de Francs congolais, et la production actuelle de certaines grandes entreprises à 500.000 tonnes à 9 % de rendement.
Un accent particulier a été mis sur la nécessité d’un contrôle rigoureux et de la régulation pour éviter de nouveaux incidents et assurer la durabilité du secteur.
JAMES KABWE






























































