La cérémonie de signature de l’accord de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, a finalement eu lieu ce jeudi 04 décembre 2025, sous la médiation des États-Unis d’Amérique dans un climat de prudence et de méfiance en présence de plusieurs personnalités, notamment du président de l’Angola et président de l’Union Africaine Joâo LOURENÇO et plusieurs autres chefs d’État africains.
Parmi les principales clauses, les deux États réaffirment leur engagement à respecter mutuellement l’intégrité territoriale et à cesser tout soutien aux groupes armés, qu’il s’agisse des Wazalendo ou du M23 soutenu par Kigali. L’accord exige l’arrêt immédiat des violences, le retrait de tout appui militaire indirect aux groupes armés et le lancement d’une coopération bilatérale dans les domaines sécuritaire, économique et humanitaire.
Le texte prévoit également le retour des réfugiés, l’accès humanitaire garanti, ainsi qu’un soutien accru aux forces d’interposition comme la MONUSCO. En cas de litige sur l’interprétation ou l’exécution de l’accord, un Comité conjoint de suivi pourra être saisi.
Dans sa prise de parole, Le président Tshisekedi a assuré que la RDC prenait « l’engagement solennel de mettre en œuvre en toute sincérité l’ensemble des obligations qui découlent de ces accords », promettant de le faire « avec sérieux, avec rigueur et avec le souci constant de la paix, de la sécurité des populations, de l’unité et de l’intégrité du territoire ».
Il a également appelé le Rwanda à respecter les engagements pris à Washington : « Nous espérons qu’avec le même sérieux, la République du Rwanda respectera, elle aussi, pleinement la lettre et l’esprit des engagements pris », a-t-il affirmé, se disant prêt à une « coopération apaisée, fondée sur le respect mutuel, la non-ingérence et la solidarité ».
Dans les trois mois suivant l’entrée en vigueur: il est prevu la création d’un cadre d’intégration économique régionale RDC-Rwanda, avec une coopération renforcée dans l’énergie (hydroélectrique), les minerais critiques, la gestion du lac Kivu, la transparence des chaînes d’approvisionnement.
JAMES KABWE






























































