Lors de son discours sur l’État de la nation prononcé ce lundi 08 décembre 2025 au palais de la Nation, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a présenté un bilan positif des efforts gouvernementaux en matière d’infrastructures routières, et souligne les réalisations de 2025 et les ambitions pour les années à venir. Ces initiatives visent à renforcer l’accès aux zones agricoles et à favoriser l’unité nationale à travers des corridors routiers stratégiques.
Dans son allocution, le chef de l’État a mis en avant les progrès accomplis grâce au Fonds national d’entretien routier (FONER). « En 2025, 8 000 km de routes de desserte agricole ont été entretenues sur financement du Fonds national d’entretien routier, le FONER », a-t-il déclaré. Il a également annoncé l’engagement du gouvernement à réhabiliter 38 000 km supplémentaires de routes de desserte agricole et 11 423 km de routes prioritaires sur un an, en déployant des brigades routières dans chaque province pour un entretien régulier.
Pour 2026, le président a promis l’ouverture de « véritables corridors d’unité nationale » avec la réhabilitation de 3 735 km de routes stabilisées. Parmi les projets phares, il a détaillé plusieurs tronçons clés :
Sur la RN1, 115 km seront réalisés entre Tshikapa et la frontière angolaise. Sur la RN39, 229 km relieront Kamwesha, Kabwanga, Tshimbulu et Mbuji-Mayi. Sur la RN2, les 475 km restants permettront de joindre Mbuji-Mayi à Bukavu.Sur la RN7, 1 184 km connecteront Kananga à Kisangani. Sur la RN42, 126 km seront réhabilités entre Lusambo et le Sankuru.
Ces annonces s’inscrivent dans une stratégie plus large de développement économique, en facilitant le transport des produits agricoles et en améliorant la connectivité entre les régions. Le président Tshisekedi a insisté sur l’importance de ces infrastructures pour réduire l’isolement des zones rurales et stimuler la croissance. « Ces corridors ne sont pas seulement des routes, mais des liens d’unité pour notre nation », a-t-il ajouté, sans toutefois préciser les montants budgétaires alloués ou les délais exacts pour chaque projet.
HERVÉ KABWATILA































































