La prise de la ville d’Uvira, au Sud-Kivu, par les reblles du M23 à susciter plusieurs réactions au sein de la comité internationale indexant directement le Rwanda de violation de l’accord de Washington signé avec la RDC pour le retour de la paix.
Le comité des affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis, a vivement réagi ce mercredi suite à la recrudescence de la situation sécuritaire en tenant le Rwanda pour responsable directe de la violation des engagements de l’accord de Washington et insiste qu’ils «ne sont pas optionnels»
Les États-Unis attendent leur application stricte ». La commission a appelé par ailleurs les « leaders mondiaux à se tenir sans réserve aux côtés des États-Unis pour condamner les actions du Rwanda ».
A noter qu’autour de 10 heures du matin de ce mercredi, des combattants de l’AFC-M23 ont été aperçu dans plusieurs quartiers névralgiques de la ville, notamment aux alentours de Kavimvira et près du siège du gouvernorat, avant que leur présence ne soit signalée dans les quartiers nord. Des échanges de tirs intermittents ont retenti à travers la cité, et des affrontements plus soutenus ont éclaté à Mulongwe entre les différentes factions.
La population prise de panique s’est précipitée vers la route menant à Gatumba, au Burundi, entraînant un exode massif. Voilà qui motive la décision prise par le Burundi de fermer sa frontière afin d’éviter une infiltration des rebelles.
Malgré l’appel au cessez-le-feu par la communauté internationale, le M23 et l’armée rwandaise ont atteint la ville d’Uvira, point hautement stratégique du Sud-Kivu.
À noter que, ces attaques ont repris à la veille de la signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda sous l’égide de l’administration Trump.
JAMES KABWE






























































