Quatre jours après le renouvellement du mandat de la Monusco en RDC par le Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Américain David Gressly vient de prendre la tête de cette mission en remplacement de la Guinéenne Bintou Keita qui a démissionné prématurément fin novembre 2025, après ses quatre ans passés à la tête de la mission onusienne.
Contrairement aux précédents mandats, celui-ci est offensif et de médiation politique dans un contexte de conflit persistant marqué par la progression des rebelles du M23-AFC soutenus par l’armée rwandaise dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), ainsi que le dialogue inclusif intercongolais.
Une candidature influencée par l’administration Trump au regard la faiblesse actuelle de l’ONU dans la région, qui se voit dans l’urgence de remanier sa présence en Afrique centrale, ainsi que la facilitation par les États-Unis d’un récent accord de paix entre la RDC et le Rwanda, et à l’intérêt que porte l’administration Trump aux ressources minières de la région.
David Gressly est Ancien fonctionnaire de l’ONU, il a précédemment occupé le poste de Représentant spécial adjoint de la MONUSCO de 2015 à 2021.
De rappler, Ce n’est pas la première fois que les États-Unis tentent d’influencer la nomination d’un dirigeant de l’ONU dans la région. En 2020, durant le premier mandat de Trump, son administration a fait pression pour que Gressly prenne la tête de la mission de l’ONU au Mali (MINUSMA), mais s’est heurtée à l’opposition d’autres membres du Conseil de sécurité, notamment la France
JAMES KABWE































































