Le maire intérimaire de Boma a officiellement lancé les épreuves d’admission à l’École de formation des officiers militaires (EFO), en présence du commandant du 14ème groupement naval des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Cet événement marque le début d’une nouvelle promotion d’officiers pour renforcer les défenses nationales.
Dans une cérémonie empreinte de solennité, Claudelle Phemba, maire intérimaire de cette ville portuaire du sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC), a donné le coup d’envoi des épreuves d’admission à l’École de formation des officiers militaires (EFO). L’événement s’est déroulé en présence du commandant Raphaël Bokota, responsable du 14ème groupement naval des Forces armées de la RDC (FARDC), ainsi que de plusieurs personnalités locales et militaires.
«En mémoire de nos aïeux qui ont bâti cette nation au prix de leur courage et de leur sacrifice, je vous souhaite plein succès», a déclaré Mme Phemba lors de son allocution, soulignant l’importance historique et patriotique de ces épreuves. Elle a rappelé que l’EFO joue un rôle crucial dans la formation des futurs leaders militaires, contribuant ainsi à la stabilité et à la sécurité du pays.
L’École de formation des officiers militaires, située à Boma, est l’une des institutions clés des FARDC pour la préparation des officiers subalternes. Ces épreuves d’admission, qui s’étendent sur plusieurs jours, évaluent les candidats sur des critères physiques, intellectuels et moraux, attirant chaque année des centaines de jeunes Congolais aspirant à servir leur nation. Selon des sources militaires, cette promotion vise à renforcer les capacités opérationnelles des forces armées, particulièrement dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires persistants.
Le commandant Bokota, pour sa part, a insisté sur l’importance de l’intégrité et de la discipline dans le processus de sélection. «Ces épreuves ne sont pas seulement un test de compétences, mais aussi une épreuve de caractère», a-t-il affirmé, encourageant les candidats à embrasser les valeurs fondatrices des FARDC.
«Nous sommes un grand pays et nous devons disposer d’une armée forte. La défense de la patrie ne peut pas être assurée par des étrangers. Ce sont les Congolais patriotes qui doivent défendre le pays», a déclaré Dominique Nkodia, maire de Matadi, exhortant les parents à encourager leurs enfants à embrasser la carrière militaire.
Cet événement s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement congolais pour moderniser et professionnaliser ses forces armées, en réponse aux menaces internes et externes. La présence du maire intérimaire souligne également le rôle des autorités locales dans le soutien aux initiatives nationales de défense.
HERVÉ KABWATILA































































