La situation sécuritaire reste préoccupante dans le territoire de Fizi, au Sud-Kivu. Plusieurs sources locales rapportent des exactions commises contre la population civile dans la localité de Makobola, pointant du doigt des éléments armés ainsi que des Wazalendo.
Depuis quelques jours, un climat de peur règne sur l’axe Makobola. Selon des témoignages recueillis auprès de la société civile et des habitants fuyant les zones de tension, des actes de pillages systématiques ont été signalés. Des boutiques auraient été dévalisées, des stocks de nourriture emportés et des biens de valeur saisis par force dans les habitations.
Ce qui inquiète particulièrement les observateurs, c’est l’implication présumée de ceux censés assurer la protection du territoire national.
Les notables de Fizi et les organisations de défense des droits de l’homme tirent la sonnette d’alarme. Ils appellent le commandement militaire de la région à identifier et sanctionner les auteurs de ces pillages au sein des troupes régulières et à Encadrer strictement les mouvements des groupes Wazalendo pour éviter les exactions contre les civils qu’ils prétendent défendre.
Les mêmes notables appellent le gouvernement à Restaurer l’autorité de l’État et la discipline militaire pour rassurer les habitants de Makobola qui craignent pour leur survie.
« On ne peut pas demander à la population de collaborer avec les forces de sécurité si ces dernières deviennent une menace pour leurs biens », a déclaré un acteur de la société civile locale sous couvert d’anonymat.
Pour l’heure, aucune communication officielle de la hiérarchie militaire n’a encore été faite pour confirmer ou infirmer ces rapports, mais la tension sur place demeure vive.
La rédaction





























































