Le gouverneur du Haut-Katanga, Martin Kazembe Shula, s’est entretenu avec la délégation des exploitants miniers artisanaux autour des répercussions socio-économiques après la suspension des activités minières artisanales sur l’ensemble du territoire national en général et dans la province cuprifère en particulier.
Conduite par le ministre provincial des mines, ces négociants ont plaidé auprès de l’autorité provinciale pour un allégement de l’arrêté du ministre national des Mines afin d’épargner les milliers de familles qui dépendent directement ou indirectement de cette activité de la famine.
« Vous imaginez si ces nombreuses personnes qui ont quitté leurs provinces à travers le pays et se trouvent en ce moment dans les carrières artisanales où elles y passent leur vie, se décident de quitter et de venir dans les grandes villes comme à Lubumbashi, Kasumbalesa, Likasi, Kambove, quel sera le niveau de l’insécurité ? » Se demande un négociant minier ayant pris part à la réunion avec le gouverneur de province.
Attentifs à leurs préoccupations, Martin Kazembe Shula les a rassurés quant à la transmission fidèle de leur doléance aux instances compétentes, et les a appelés à sensibiliser les creuseurs artisanaux au calme et au respect des strictes mesures en vigueur dans l’attente de la décision finale des autorités nationales.
« Le gouverneur nous a rassurés, il sait qu’il va trouver une solution. Nous sommes apaisés par rapport à la réponse de notre Moana Mayo. En attendant la décision finale des autorités nationales, l’exécutif provincial appelle les exploitants artisanaux à l’apaisement. » Insiste un autre négociant.
Un appel au calme a été lancé aux creuseurs artisanaux à cet effet, alors qu’un mouvement de soulèvement a été enregistré dans différentes villes, provoquant des fortes tensions d’ordre sécuritaire.
à noter que, la mesure portant suspension des activités minières artisanales dans la filière Cupro-Cobaltifère, principale activité économique dans le grand Katanga, fait des victimes à Kolwezi, Likasi, Kambove et Lubumbashi où la population vit sous tension permanente des creuseurs artisanaux qui s’en prennent aux travailleurs des entreprises minières
Plusieurs entreprises au Lualaba et dans le Haut-Katanga ont pris des dispositions pour sécuriser le personnel, notamment l’interdiction du port de la tenue de travail dans la ville afin d’éviter d’être victime des creuseurs.
JAMES KABWE





























































