Le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme (BCNUDH) a dans son récent rapport, noté une régression de 26% des cas d’enlèvement dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu au premier semestre 2023 soit 291 cas contrairement au précèdent semestre avec 412 cas victimes d’enlèvement par des membres des groupes armés.
Quelques groupes armés et factions Maï-Maï sont indiqués dans ce rapport comme responsables du plus grand nombre de victimes d’enlèvement (269 victimes, soit 25%), suivis des ADF (258 victimes soit 23%), de la CODECO (185 victimes soit 17%) et du M23 (91 victimes 8%).
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«Malgré l’augmentation des attaques de groupes armés pendant la période en revue, le BCNUDH a constaté une légère baisse des cas de violences sexuelles liées aux conflits (VSLC). Ainsi, au moins 187 femmes ont été victimes de VSLC, soit une diminution de 27% par rapport au semestre précédent au cours duquel 239 victimes adultes avaient été documentées», lit-on dans ce rapport.
Le BCNUDH précise que la situation sécuritaire qui prévaut dans les provinces en conflit indique que les cas de VSLC restent sous-documentés en raison, entre autres, des craintes éprouvées par les victimes alors que les groupes armés exercent un contrôle sur leurs communautés.
«Durant le premier semestre de l’année 2023, la Section protection de l’enfant de la MONUSCO a documenté 1772 violations graves des droits de l’enfant dans le cadre des conflits armés en RDC, avec 883 garçons et 446 filles victimes, soit une augmentation de 32% par rapport à la même période en 2022 (1340 violations)», a révélé le BCNUDH dans son rapport
James Kabwe