Le Vice-Premier Ministre Ministre des affaires Étrangères Christophe Lutundula Apala a officiellement saisi le président du Conseil de sécurité des Nations-Unies au nom du Gouvernement de la République Démocratique du Congo afin d’exiger le démarrage du retrait progressif de la Monusco dès la fin de cette année 2023 au lieu de 2024 comme initialement prévu .
« Par la présente, je me fais le devoir de réitérer au Conseil de sécurité des Nations Unies l’option levée par le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, R.D.C, d’accélérer et d’avancer à la fin de 2023, le retrait échelonné, responsable et durable de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation au Congo, MONUSCO; retrait annoncé depuis 2018, par le Conseil dans sa résolution n°2409 (2018) du 27 mars 2018 et dont le plan de transition élaboré en accord avec le Gouvernement congolais a été adopté par lui dans sa résolution n°2612 (2021) du 20/12/ 2021 » écrit Christophe Lutundula dans sa lettre du 1er septembre 2023
Et d’ajouter :
« dans le contexte deletere des
tumultes politico-militaires de l’heure, notre Gouvernement estime que l’accélération du retrait progressif de la MONUSCO en ramenant son démarrage de l’horizon 2024 à la fin de l’année en cours (2023), s’impose pour non seulement désamorcer les tensions toujours croissantes entre
elle et les populations congolaises et expérimenter d’autres mécanismes de collaboration avec les Nations Unies mieux adaptés aux circonstances du moment, mais aussi consolider le partenariat avec l’O.N.U. pour la paix sur base des besoins et priorités de la RDC. »
Et de marteler davantage :
« Quoiqu’il en soit, il est illusoire et contreproductif de continuer à s’accrocher au maintien de la MONUSCO pour restaurer la paix en RDC »
Il sied de noter que depuis quelques jours , la mission des Nations-Unies est au cœur d’une vague des mécontentements des congolais qui s’insurgent contre son inaction face aux groupes armés.
La rédaction