Alors qu’il circule un audio attribué au député national Daniel Safu dans lequel il se plaint sur une prétendue contribution de la part de son parti politique Ensemble pour la République depuis sa privation des émoluments par l’assemblée nationale, son collègue Gratien Iracan ne trouve aucun inconvénient à cela, et évoque plutôt une situation régulière au sein d’un parti politique lorsqu’un membre veut un retour sur ses cotisations
Il s’est longuement étalé sur la question au cours d’un point de presse qu’il a animé jeudi 21 septembre au siège national du parti Ensemble pour la République.
«Il n’y a aucun problème par rapport à l’audio de SAFU. Dans Tout parti politique, il y a des retenues ou cotisations qui se font chaque mois sur les émoluments, et Safu a contribué normalement à son parti, et comme vous le savez, il ne reçoit plus ses émoluments à l’Assemblée nationale depuis un moment, une procédure jugée irrégulière qui n’a pas respecté le règlement intérieur, le député est dans une situation inconfortable où il ne peut même pas circuler parce qu’il y a de jeunes gens qui veulent lui faire du mal, il est humain et doit vivre, il a des responsabilités, et son souhait est qu’il perçoive une partie de l’argent cotisé au parti pour sa survie point barre» s’est-il exprimé
Il y a lieu de rappeler que, le député national, élu de la circonscription électorale de Mont Amba, Daniel Safu Mushiemunie, a écopé une double sanction par ses pairs honorables députés à la suite de la séance plénière tenue le 15 juin 2023, à huis clos.
Cet élu du peuple est interdit d’accéder à l’hémicycle du Palais du peuple pendant 3 mois, et est également privé de son salaire et avantages au cours de cette période.
Ces sanctions font suite à son audition par la commission spéciale et temporaire mise en place par l’Assemblée nationale sur base des griefs lui reprochés notamment l’incitation à la haine tribale lors de son passage à une émission d’une chaîne de la place après une marche de l’opposition réprimée brutalement par la police, le 20 mai à Kinshasa.
James Kabwe