Le Ministère des Finances de la RDC a organisé, le mardi 26 septembre 2023, la réunion de concertation entre les membres du Gouvernement de la République et les partenaires techniques et financiers sur les défis liés à l’exécution des projets.
En effet, le vice-premier ministre en charge des finances nationale Nicolas KAZADI Kadima note que le financement multi-bailleur alloué aux projets de développement est passé de trois (3) à dix (10) milliards de dollars américains entre 2020 à 2023, le total cumulé des financements alloués aux projets et programmes par quatre (4) des principaux bailleurs multilatéraux de la République Démocratique du Congo (RDC) de l’ère Félix Tshisekedi.
«Le Gouvernement congolais, sous le leadership du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a fait d’énormes progrès en mobilisant ces dernières années des ressources importantes auprès de ses partenaires pour financer des projets et programmes pour le développement de la RDC. A ce jour, le total cumulé des financements alloués aux projets et programmes par quatre (4) de principaux bailleurs multilatéraux à savoir, la BM, la BAD, la BADEA et le FIDA est passé de 3 milliards en fin 2020 à plus de 10 milliards d’USD en 2023. » Dit-il
Il s’agit de la Banque Mondiale (BM), la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) et le Fonds International de Développement agricole (FIDA). Ces chiffres ont été rendus publics, le 26 septembre, à l’issue d’une réunion de haut niveau de concertation entre les membres du Gouvernement central et les techniques et financiers organisée par le Ministère des Finances. La progression est certes énorme mais malheureusement, le développement socio-économique ne suit pas. Difficile aussi de savoir avec quelles banques locales, ces institutions travaillent pour mettre cet argent aussi bien à la disposition des opérateurs économiques privés congolais et soutenir les projets locaux.
Il y a lieu de noter que, face à la performance mitigée des portefeuilles de bailleurs (en général), caractérisée par une faible capacité d’absorption des ressources octroyées, il a été décidé la réforme du cadre général de suivi des projets et programmes à financements extérieurs.
Hervé Kabwatila