Le Bureau de Réception et Traitement de Candidature (BRTC) situé au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a enregistré le dossier de Marie-Josée IFOKU, Présidente de Alliance des élites pour un nouveau Congo (AENC), qui se lance, comme en 2018, dans la course à la magistrature suprême.
La première candidate au scrutin présidentiel, été conduite auprès du Président de la CENI, Denis KADIMA KAZADI, par le Rapporteur, Patricia NSEYA MULELA, pour un entretien sur le processus électoral, juste après le dépôt de son dossier.
Se confiant à la presse, cette dernière a révélé son idéologie politique dénommée la ‘’kombolisation’’ tirée de ‘’kombo’’ (balai en lingala), dont l’idée est de nettoyer les antivaleurs et les mauvaises pratiques.
« Nous sommes à une époque où le peuple doit choisir une vision et non une personne en raison de son genre, et nous, nous apportons une vision qui est la rupture du système de prédation par la kombolisation pour la renaissance de la RDC et je pense qu’avec cette vision, nous avons la chance de pouvoir diriger ce pays », a relevé Marie Josée IFOKU explicitant le contenu donné au concept rupture qui revient souvent chez les candidats qui l’ont précédée.
Et d’ajouter :
« Je suis la première personne à avoir utilisé ce concept parce qu’en 2018, j’ai parlé déjà de la rupture du système de prédation par la kombolisation. La rupture dont il est question ici fait allusion à l’indépendance du Congo qui fut marquée par un système de prédation qui, malheureusement était perpétré par nos dirigeants depuis l’indépendance jusqu’aujourd’hui et nous nous parlons de cette rupture-là de prédation. C’est comme si le peuple congolais était une proie pour ceux qui dirigent et nous voulons rompre avec ce système à travers notre vision de la kombolisation qui est développé en cinq points que je prendrai le temps de développer au moment opportun. Vous devez comprendre que nous n’avons qu’une seule CENI et nous avons rencontré le Président Denis KADIMA et nous avons entendu beaucoup du bien de lui. Je lui ai offert même mon ballet pour lui dire que cette fois-ci il faut bien nettoyer la CENI parce que nous voulons de bonnes élections car après trois cycle électoraux, il s’avère important de mettre fin à cette histoire de crise de légitimité » a-t-elle dit.
Marie-Josée Ifoku a offert à cette occasion un ballet au Président de la CENI, tout en croyant que cette fois les choses vont se passer convenablement et la publication sera faite bureau par bureau.