Subséquemment à la décision disciplinaire de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) contre les casques bleus sud-Africains impliqués dans des graves accusations de viol, l’armée Sud-africaine rappel au pays ses soldats déployés en RDC dans le cadre de la MONUSCO.
En effet, tout en confirmant le retrait de ses troupes de la Monusco dans un communiqué rendu public ce lundi 16 aout, le chef d’Etat-major de l’armée sud-africaine condamne cependant le non-respect de la procédure normale du rapport des Nations unies avant de prendre la décision
«La Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) a reçu un rapport des Nations Unies contenant des allégations d’actes graves d’indiscipline et de mauvaise conduite de la part de membres de la SANDF déployés dans le cadre de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Il est allégué dans le rapport de l’ONU que le dimanche 1er octobre 2023, huit (8) soldats de la SANDF déployés à Beni ont été appréhendés par la Police Militaire des Nations Unies (ÜN MP) pour violation directe du couvre-feu et d’autres réglementations liées à la sécurité routière. Exploitation et abus sexuels (EAS). » Peut-on lire du communiqué
Et de poursuivre :
«Il est regrettable que la RSA, en tant que pays contributeur de troupes (TCc), n’ait pas été informée de ces allégations comme c’est la procédure normale, mais qu’elle en ait eu connaissance pour la première fois dans les médias. La procédure de rapport n’a pas été suivie par les Nations Unies parce que le conseiller de défense de la RSA ni le représentant de la RSA auprès des Nations Unies n’ont pas été informés conformément au processus opérationnel standard pour tous les TCC. »
Et d’ajouter
«En raison de la gravité des allégations, la SANDF a pris la décision de rappeler les militaires impliqués en Afrique du Sud pour répondre aux allégations et rendre compte des événements survenus le dimanche 1er octobre 2023 à Beni. Par ailleurs, des enquêteurs nationaux (NIO) ont été dépêchés dans la zone de déploiement de la MONUSCO pour mener une enquête formelle. »
James Kabwe