Le vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula, accompagner de son collègue à la défense Jean-Pierre Bemba, en présence du ministre de la communication Patrick Muyaya a tenu une réunion de tous les enjeux avec la communauté internationale autour de la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est de la République Démocratique du Congo avec la reprise des combats sur la ligne de front.
La délégation gouvernementale a eu des mots justes pour mettre la communauté internationale devant ses responsabilités. Les ambassadeurs des Etats-Unis et des pays membres de l’Union Européenne ont eu droit à des preuves suffisantes sur l’activisme meurtrier du Rwanda à l’Est de la République Démocratique du Congo entre le 18 et le 24 octobre dernier.
Avec image à l’appui, des colonnes des troupes Rwandaises ont franchi les frontières congolaises à Konkwe, Runyonyi, Kibumba, Tshanzu sans être exhaustive.
Le vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères estime que le Rwanda n’est pas dans la logique de la paix.
«Et si on n’arrive pas a restauré l’autorité de l’Etat partout, les victimes seront toujours nous, et enfin vous ne pouvez voir l’étendue de notre pays et penser qu’on aura des guerres avec nos voisins loin de là, mais tout a une limite, encore une fois, le 28 septembre lorsque je parlais au conseil j’avais dit que messieurs agissez avant qu’il ne soit trop tard, et je peux vous dire au nom du Chef de l’Etat et à celui du gouvernement que si jamais même par hasard une balle tombe sur Goma, mes chers partenaires sachez que nous allons réagir dans les heures qui suivent, trop c’est trop » Mise en garde du ministre des affaires Christophe Lutundula
Il y a lieu de noter que, la RDC attend donc un soutien de la communauté internationale et prévient que le recourt à la force est d’une grande probabilité.
James Kabwe