A travers un communiqué de presse publié ce mardi 31 octobre 2023, les 6 candidats présidents de la République à savoir Marie-Josée Ifoku, Seth Kikuni, Denis Mukwege, Franck Diongo Martin Fayulu et Moïse Katumbi, s’opposent catégoriquement à tout appel au tribalisme, la violence et la division entre congolais.
Ces derniers exigent également une rencontre urgente entre le bureau de la CENI et tous les candidats présidents de la République, afin de construire le consensus essentiel à une élection apaisée.
Ci-dessous les recommandations faites par ces 6 candidats présidents de la République !
- Exigeons de la CENI, l’affichage des listes électorales dans chaque bureau de vote conformément à la loi électorale;
- Demandons la publication complète de la cartographie des bureaux de vote et la géolocalisation des machines à voter;
- Invitons la Cour constitutionnelle, la CENI et toutes les institutions publiques à garantir la transparence, la crédibilité et l’Inclusivité du processus électoral.
- Exigeons la fin de l’instrumentalisation de la Justice aux fins d’écarter des candidats et remplacer les électeurs par des moyens frauduleux.
- Affirmons notre engagement à œuvrer ensemble pour empêcher toute manipulation des résultats des votes de nos compatriotes.
- Demandons une rencontre urgente entre la CENI et tous les candidats présidents de la République pour construire le consensus essentiel à une élection apaisée.
- Rejetons catégoriquement tout appel au tribalisme, la violence et la division entre congolais
- Rappelons que notre choix d’aller aux élections repose sur la confiance et la foi en la détermination du peuple congolais de participer aux élections et de n’accepter aucun résultat octroyé et non mérité ne reflétant pas sa volonté telle qu’exprimée dans les Urnes.
9 Invitons les Congolaises et Congolais à se préparer à la veillée électorale, à monter une garde citoyenne devant tous les bureaux de vote pour le bien suprême de la Nation, à observer le dépouillement des votes et à ne laisser personne le 20 décembre, fermer le bureau de vote et quitter le lieu, sans avoir au préalable procéder à l’affichage du procès-verbal de vote ainsi que des résultats devant le bureau et à la remise des copies certifiées à chacun des témoins.
BLAISE BAYOMBO