Le vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a procédé, le jeudi 16 novembre à l’hôtel Béatrice, au lancement des travaux du 4ème atelier d’évaluation de la réforme sur la bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’État. Selon lui ces assises vont permettre aux participants d’évaluer le chemin parcouru pour tirer les leçons des succès et des échecs en vue de fixer le nouveau cap et embrasser le futur avec sérénité.
A en croire, le patron de l’Administration publique a reconnu qu’en dépit de ses avantages, la bancarisation de la paie du personnel de l’État est un dispositif qui reste fragile et mérite une thérapeutique adaptée.
«J’ai la ferme conviction que de ces travaux, le gouvernement trouvera des recommandations pertinentes qui lui permettront, grâce à la collaboration de chacun de vous, de réinventer sa politique de bancarisation de la paie des agents et fonctionnaires de l’État pour laquelle la RD-Congo, nonobstant sa situation géographique quasicontinentale, n’est nullement au bas de l’échelle mondiale »,a souligné le vice-Premier ministre Jean-Pierre Lihau.
Et d’ajouter :
«Une évaluation froide sans complaisance de cette grande réforme systémique devra donc nous permettre de corriger les faiblesses pour améliorer le dispositif», a martelé le vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique.
Et pour sa part, le président ad intérim du comité de suivi de la paie, Flory Mapamboli, a énuméré quelques avantages de la bancarisation de la paie.
«La réforme a permis de mettre fin à la paie manuelle par voie des comptables publics qui avait pour conséquences les ponctions sur les rémunérations des agents. La bancarisation a eu l’avantage de constituer des économies considérables pour le Trésor public surtout qu’elle a permis de mettre en exergue les multiples fictifs qui existaient dans les listings de paie», a indiqué le président intérimaire du comité de suivi de paie des fonctionnaires.
Signalons que, Jean-Pierre Lihau a fait savoir que la réforme de la bancarisation de la paie doit passer par la ré-bancarisation des agents dans les territoires à accès difficile et ces assises visent notamment à proposer une réaffectation des effectifs abandonnés.
Hervé Kabwatila