Les candidats président de la République de l’opposition ont dans une déclaration commune appelés la Commission électorale Nationale Indépendante (CENI) d’organiser une nouvelle réunion de cadre de concertation dans les 24heures afin de trouver un consensus sur toutes les questions pendantes après la première rencontre, au cas contraire, ils prendront leur responsabilité devant Dieu, la Nation et l’histoire.
En effet, quelques observations ont étés faites par les candidats président qui doutent de la tenue des élections ce 20 décembre 2023, notamment par rapport au retard observé dans le déploiement préalable des kits électoraux, la violation intentionnelle par la CENI de la constitution et la loi électorale dans la publication de la liste définitive des électeurs par centre de vote, avec indication de bureau de vote, trente jours avant la campagne électorale,
«L’article 6, alinéa de la loi électorale dispose que « la qualité d’électeur est constatée par l’inscription sur la liste des électeurs et la détention d’une carte d’électeur ou en cas de perte de celle-ci, d’un duplicata délivré par la Commission électorale nationale indépendante » Cependant, à la suite de l’utilisation d’une imprimante thermique pour l’impression de cartes d’électeurs, les cartes de millions d’électeurs sont illisibles. Les duplicatas sont délivrés å quelques personnes, au niveau des antennes de la CENI, situées à des centaines de Kilomètres moyennant un paiement indu »
Et de poursuivre :
«L’alinéa 2 du même article 6 dispose que « la Commission électorale nationale indépendante publie, par centre de vote, la liste provisoire des électeurs avec indication du bureau de vote ». L’article 8 alinéas I enjoint la CENI à publier la liste définitive des électeurs par centre de vote, avec indication de bureau de vote, trente jours avant la campagne électorale. Cependant, la CENI n’a pas assuré cette régularité, en violation intentionnelle de la Constitution et de la Loi électorale »
Pour les candidats président de la République, la question de la fiabilité du fichier électoral reste toujours pendante, étant donné qu’il s’est ajouté le flou créé par l’opération de délivrance des duplicatas aux électeurs dont les cartes ne sont plus lisibles.
«En effet, cette opération confirme que le chiffre d’enrôlés de 43.955.181. annoncé par la CENI ne peut pas se vérifier, car plusieurs enrôlés, demandeur de duplicatas, ne trouvent pas leurs noms sur la base des données Par ailleurs, il échet de noter que les éléments constitutifs d’un électeur dans un fichier électoral sont les données textuelles et les données biométriques, notamment, l’identité. la photo, I’iris et l’empreinte digitale. Malheureusement, la récupération des omis ne se fait qu’avec les données textuelles dans les centres chargés de délivrer les duplicatas. La CENI a esquivé cette grave préoccupation soulevée par les candidats Président de la République »
Et d’ajouter :
«La cartographie électorale est publiée par la CENI trente jours au plus tard avant le début de la campagne en tenant compte du nombre des inscrits. Loin de publier la cartographie dans les conditions prévues par les dispositions de l’article 47 bis de la Loi électorale, la CENI s’est contentée, pour la forme, de remettre un atlas électoral d’une Province à chaque candidat »
S’agissant du déploiement des DEV actuelle appellation de la machine à voter, les challengers de Felix Tshisekedi, le déploiement tardif des DEV dans le délai prévu est incertain pour organiser les élections le 20 décembre 2023 parait, dès lors, «clairement, la CENI s’apprête à organiser un simulacre d’élections, aux Conséquences dangereusement chaotiques, dont la CENI et le pouvoir en place assumeront seuls la grave responsabilité »
«De ce qui précède, les candidats Président de la république, signataires de la présente déclaration ont noté, à l’issue de la réunion de concertation, qu’aucun accord ne s’est dégagé sur les différents points soulevés, en particulier, sur la question l’organisation effective par la CENI, des élections crédibles, transparentes, démocratiques et impartiales, le 20 décembre 2023, dans le respect de la régularité constitutionnelle. ils ont, en conséquence, décliné l’offre de la CENI de signer le code de bonne conduite qui leur a été proposé parce qu’ils ont estimé qu’il y avait lieu, préalablement, de trouver un accord avec la CENI sur le respect des règles du jeu et des principes d’organisation d’élections crédibles, démocratiques, transparentes et impartiales »
James Kabwe