Le candidat numéro 15 à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain en République démocratique du Congo le Docteur Denis Mukwege, a présenté le mardi 21 novembre 2023 son projet de société intitulé « Réparer et soigner le Congo de fond en comble».
Le docteur Denis Mukwege note que son projet de société consiste à donner au pays le cap qu’il cherche pour son développement dans tous les secteurs de la vie notamment économique et sécuritaire.
« Je ne suis pas candidat pour commencer une carrière politique. Je suis Candidat pour trois fins : la fin de la guerre, la fin de la faim et la fin des vices. Ces trois fins montrent et démontrent qu’il faut plus que gouverner autrement la République Démocratique du Congo ! Il faut la sauver. Vous avez maintenant une décision historique et grave à prendre. Elle consiste à donner au pays le cap qu’il cherche, et à notre société, la boussole qui lui fait tant défaut. Ce défi n’est ni au-dessous des intelligences des candidats, ni au-dessus de la clairvoyance des électeurs. Voilà pourquoi, d’ici la fin de la campagne, je ne vous parlerai que de ces deux axes majeurs qui forment la raison d’être de ma candidature à la Présidence de la République. Il s’agit d’abord de « Mon Plan de Paix », de « Mon Plan pour la fin de la faim » et de « Mon Plan pour la fin des vices ». Ensuite, c’est mon « Projet de société et de nouvelle civilisation républicaine au Congo» renseigne le candidat numéro 15 à l’élection présidentielle.
Le Prix Nobel de la paix 2018 invite à cette occasion la population à ne pas choisir pour Président de la République Démocratique du Congo, quelqu’un qui utilise l’insulte comme argument, car selon lui, chaque candidat a un devoir d’intelligence exemplaire et de comportement éthique irréprochable.
«Tout le long de cette campagne électorale, je n’attaquerai aucunement mes adversaires. Cela n’éclaire nullement le débat, offense la dignité de la fonction à laquelle nous sommes candidats et dégrade l’intelligence collective. Convertir les insultes en idées et idéaux est le défi que chaque candidat se doit de relever pour contribuer au stop de l’effondrement moral de notre société. Qu’il me soit donc autorisé de vous recommander de ne guère choisir pour Président de la République Démocratique du Congo quelqu’un qui utilise l’insulte comme argument. Chaque candidat a un devoir d’intelligence exemplaire et de comportement éthique irréprochable » a-t-il dit.
Ce candidat numéro 15 au scrutin présidentiel du 20 décembre 2023, compte également mettre fin à la guerre, à la faim pour faire respecter les Congolais.
« Voici donc l’enjeu de votre choix : la fin de la guerre, qui est mon premier souci, et pour laquelle j’ai pris des grands risques personnels ; la fin de la faim, pour faire respecter les Congolais, et la fin des vices pour enraciner le bien-vivre ensemble congolais. C’est, en trois évocations, le centre du débat et l’engagement central de ma candidature. Réparer et Soigner le Congo de fond en comble, ma campagne électorale ne sera exclusivement qu’une campagne d’information, d’explication et de sensibilisation afin que tout soit fait pour que la République Démocratique du Congo devienne un pays que son peuple chérit parce qu’on y vit en paix et en autosuffisance alimentaire, une nation que l’on respecte pour ce qu’il est et qu’on envie pour ce qu’il va devenir. Je n’accepte plus qu’on se moque de notre pays et qu’on méprise notre peuple. Mon projet de société, que ce propos liminaire introduit, est l’opportunité que je saisis pour vous dire, très chers compatriotes, tout ce que j’ai dans l’esprit, ainsi que tout que j’ai sur le cœur pour notre destin collectif ! Dans ce projet, je n’ai fait aucune promesse qui ne puisse être tenue » à en croire ce candidat.
Le Prix Nobel de la paix 18 vise à instaurer une ‘’journée nationale des sports et de culture’’ le 30 octobre de chaque année, en référence à la date du combat de boxe opposant Mohamed Ali à George Foreman en 1974 à Kinshasa.
BLAISE BAYOMBO