Lors d’une séance de travail organisée le lundi 1er décembre à l’intention de la délégation de la présidence de la République démocratique du Congo au département d’État américain, l’administration américaine a confirmé la signature, ce jeudi 4 décembre à Washington, de l’accord de paix par le président Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo et Paul Kagame du Rwanda. Les deux chefs d’État sont d’ailleurs attendus sur le territoire américain ce mardi 2 décembre.
Selon le programme officiel du département d’État, la cérémonie historique va se dérouler en deux temps et toutes les parties se sont accordées sur le détail protocolaire du programme qui devrait durer en tout 1h30.
La première étape se déroulera le même jeudi 4 décembre à 11h à la Maison Blanche. Le président américain Donald Trump va accueillir ses hôtes respectivement à 11h pour le président du Rwanda et 11h10 pour le président de la République démocratique du Congo avant de les convier à une rencontre trilatérale d’une dizaine de minutes dans son bureau ovale de la Maison Blanche.Les protocoles ne prévoient pas à ce stade de prise de parole les deux chefs d’État.
Seuls les ministres des affaires étrangères de la République démocratique du Congo et du Rwanda accompagneront les deux chefs d’État dans les bureaux du président américain. La signature de l’accord proprement dit aura lieu à l’UICIP United States Institute of Peace, l’Institut pour la paix des États-Unis d’Amérique. Pour marquer les caractères solennels et historiques de cette signature, huit chefs d’État ou leurs représentants y sont attendus en qualité de témoins de cet accord en plus du président Donald Trump.
Il s’agit des dirigeants de l’Angola, du Burundi, du Kenya, de l’Ouganda, du Togo, du Qatar, des Émirats Arabes Unis et du président de la Commission de l’Union africaine. En leur présence et devant les caméras du monde entier, les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame vont apposer leur signature sur l’accord de paix, le même document qui avait été signé le 27 juin dernier par le ministre des affaires étrangères des deux pays. Par cet acte, les deux chefs d’État enterrinent ce document qui est un instrument international de paix formelle et juridiquement contraignant conclut entre les deux États souverains sous les bons offices des États-Unis d’Amérique et en présence des représentants du Qatar et du Togo en qualité de facilitateurs.
Il est prévu à l’issue de cette cérémonie les déclarations publiques de présidents Trump, Paul Kagame et Félix Antoine Tshisekedi Chilombo à ce stade, on peut donc dire que la signature de cet accord est irréversible.
HERVÉ KABWATILA































































