A deux jours de la signature de l’accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, visant à mettre fin aux hostilités dans la partie Est de la RDC, après plusieurs jours des pourparlers à Washington, le scepticisme gagne du terrain à cause du manque d’inclusion des acteurs clés aux conflits notamment le groupe rebelle Nangaa et consorts, le camp des exilés politiques Kabila et Katumbi.
Annoncé dans un communiqué conjoint rendu public le 18 juin dernier par l’administration Trump, les efforts de médiation du Président américain pour ramener définitivement la paix à l’est de la RDC sont plus économiques, ils consistent à améliorer le climat des affaires en vue de favoriser les investissements dans un climat de paix.
C’est l’Ambassadrice américaine accréditée en RDC, Lucy Tamlyn, qui a apporté cette précision au cours d’une rencontre organisée mardi 24 juin au Centre culturel américain à Kinshasa, par le Forum d’études en relations internationales du Congo (FERIC). Qui précise qui cet accord n’a pas pour objectif de transférer les richesses du Congo vers les Etats-Unis.
Bien que Félix Tshisekedi semble très favorable, d’une part, l’opinion nationale pense qu’il est difficile à ce stade de compter sur la bonne foi du président Rwandais Paul Kagame car il n’est pas connu pour quelqu’un qui respecte ses engagements en faveur d’une paix durable avec son voisin, d’autre part l’exclusion des acteurs clés aux conflits notamment Corneille Nanga relégué aux pourparlers de Doha ainsi que l’isolement totale de l’ancien président Joseph Kabila et Moise Katumbi.
James Kabwe