Lors d’un briefing de presse conjoint tenu mardi 30 décembre 2025 soir à Kinshasa, le vice-Premier ministre congolais en charge de l’Économie nationale, Daniel Mukoko, a détaillé les mécanismes de gestion et de suivi de l’accord de Washington, un pacte bilatéral entre la République démocratique du Congo (RDC) et les États-Unis. Accompagné du ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, il a souligné l’importance de cette structure pour assurer la transparence et l’efficacité de l’accord, dont les enjeux économiques et stratégiques pourraient redessiner les relations entre les deux pays.
Dans son intervention, M. Mukoko a insisté sur la création d’un comité conjoint de pilotage, composé de cinq représentants américains et cinq congolais. « Laissez-moi insister brièvement sur les mécanismes qui ont été prévus pour la gestion et le suivi de cet accord. Il y a d’abord un comité conjoint de pilotage composé de cinq représentants du côté américain, cinq représentants du côté congolais », a-t-il déclaré, précisant que ce comité sera chargé de superviser la mise en œuvre des clauses de l’accord, notamment dans les domaines de l’investissement, de la sécurité et du développement durable.
Et d’ajouter :
« C’est un forum de coopération bilatérale qui doit être organisé tous les deux ans pour discuter de grandes questions de coopération entre nos deux pays au vu du contexte bilatéral, mais également au vu du contexte régional et mondial. Donc, tous les trois ans, nous allons revoir cet accord, peut-être pour améliorer certains éléments, en amender d’autres », a indiqué Mukoko Samba, vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale, lors d’un briefing de presse animé conjointement soir à Kinshasa, avec le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, sur « l’accord de Washington, contenu expliqué, enjeux et perspectives pour la République démocratique du Congo ».
Selon les explications fournies lors ce briefing, l’accord de Washington vise à renforcer la coopération économique entre la RDC et les États-Unis, en mettant l’accent sur l’exploitation des ressources naturelles congolaises, la lutte contre la corruption et la promotion des droits de l’homme. Les perspectives pour la RDC incluent une augmentation des investissements étrangers, potentiellement générant des emplois et stimulant la croissance, mais aussi des défis liés à la souveraineté nationale et à l’équilibre des intérêts.
Le ministre Muyaya a complété les propos de M. Mukoko en rappelant que cet accord s’inscrit dans un contexte géopolitique tendu, marqué par les tensions internationales autour des ressources minières africaines. « Cet accord représente une opportunité historique pour la RDC de diversifier ses partenariats économiques et de renforcer sa position sur la scène internationale », a-t-il ajouté, tout en soulignant la nécessité d’un suivi rigoureux pour éviter les dérives passées.
HERVÉ KABWATILA






























































