La situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo demeure préoccupante, marquée par des conflits récurrents et des tensions avec le Rwanda. Lors d’une réunion à Kinshasa ce vendredi 30 mai 2025, la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, a discuté des accords de paix avec une délégation de parlementaires européens, soulignant l’importance d’une coopération internationale pour stabiliser la région.
L’est de la République démocratique du Congo (RDC) est en proie à des conflits armés persistants, exacerbés par des rivalités ethniques et des enjeux économiques liés aux ressources naturelles.
Les groupes armés, tels que les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et le Mouvement du 23 mars (M23), continuent de semer la terreur, rendant la situation humanitaire critique. Plusieurs accords de paix ont été signés au fil des ans, notamment l’accord-cadre d’Addis-Abeba en 2013, visant à instaurer la paix et la sécurité dans la région. La réunion de vendredi a permis de réévaluer ces accords et d’explorer de nouvelles stratégies pour renforcer la coopération entre la RDC et l’Union européenne.
Thérèse Kayikwamba a exprimé la nécessité d’un soutien accru de la communauté internationale pour faire face aux défis sécuritaires. Les parlementaires européens, dirigés par Mme Hilde Vautmans, ont souligné l’importance d’une approche concertée pour aborder les causes profondes des conflits et promouvoir le développement durable.
La situation sécuritaire dans l’est de la RDC nécessite une attention urgente et des actions coordonnées pour restaurer la paix et la stabilité. Les discussions entre la RDC et l’Union européenne pourraient ouvrir la voie à de nouvelles initiatives pour améliorer la sécurité et le bien-être des populations affectées par les conflits.
HERVÉ KABWATILA