La rentrée parlementaire de septembre 2025 à l’Assemblée nationale s’avère très mouvementée, plusieurs questions à l’ordre du jour notamment une pétition contre le bureau Kamerhe est en gestation, accusé de megestion et traitement dégradant des élus du peuple et leurs assistants parlementaires. Compte à ce jour plus de 40 signatures des députés nationaux
« Encore nommé en violation des dispositions pertinentes de notre règlement intérieur, quatre, les commissions permanentes et les groupes parlementaires n’ont pas eu accès à leurs frais de fonctionnement depuis près de dix mois. Nous sommes gérés par le bureau de l’Assemblée nationale. Les députés nationaux devaient s’abattre sur le gouvernement. Maintenant qu’on ne nous a rien dit, nous devons nous acharner contre le bureau. Les députés ont réclamé maintes reprises. Comme on n’a pas trouvé solution, voilà pourquoi nous avions compris que le bureau n’arrive pas à bien gérer et c’est pour cela que nous avions décidé d’initier une pétition contre le bureau. » Le député national Denis Tshibangu l’un des pétitionnaires.
Plusieurs autres pétitionnaires parlent d’un manque de respect et d’honneur de la parole donnée solennellement par le président de la chambre basse du parlement
« Alors qu’un montant supplémentaire de 8 000 000 000 FC est alloué à l’enveloppe générale de fonctionnement de l’Assemblée nationale, une question simple et légitime s’impose : combien revient réellement aux députés nationaux ? Nous, représentants directs des citoyens, souffrons terriblement d’un traitement injuste et disproportionné. Méritons-nous ce genre de traitement ? La réponse est non.
Le Bureau de cette institution ne nous honore pas, contrairement aux engagements solennels pris, La situation de nos assistants parlementaires est encore plus révélatrice de ce mépris : traités comme des « pneus de réserve », Chers collègues, il est temps de nous libérer de cette gestion opaque et injuste du Bureau »
Un avis non partagé par une frange des députés qui pense que les autres élus devrait plutôt s’en prendre au gouvernement qui a réduit le train de vie de l’Assemblée nationale.
« Depuis que cette législature a commencé, le président de l’Assemblée s’est même plaint du haut de la tribune plusieurs fois du fait de la réduction drastique du frais de fonctionnement destiné à l’Assemblée nationale. Malheureusement, les collègues, au lieu que nous puissions adresser toutes ces questions aux membres du gouvernement, on est dans un esprit d’en chargement et on cherche à régler les comptes dans la politique des hôtes, toi que j’ai mis mettes. », a indiqué le député Jefferson Abdallah Pennebakin.
Dans différents forums WhatsApp des députés nationaux, plusieurs messages de sensibilisation pour cette pétition sont de plus en plus visibles créant ainsi, des débats contradictoires houleux entre les deux parties des députés divisées.
L’avenir nous en dira plus…
La rédaction