La session parlementaire de septembre 2025 à l’Assemblée nationale congolaise referme ses portes ce lundi 15 décembre 2025, caractérisée par une « prolifération de projets de lois sans débats approfondis », confirmant une tendance à l’adoption rapide de textes sans discussion de fond, et un focus sur les enjeux politiques internes, notamment l’élection du Bureau, reléguant les débats sur des textes cruciaux comme la Loi de finances 2026 , et la reddition des comptes 2025 au second plan, malgré un calendrier ambitieux.
Durant cette session, Il a été observer un déséquilibre entre les priorités affichées et les urgences nationales, avec des débats sur des textes essentiels comme le budget reportés ou peu approfondis et son examen a été relégué au second plan, malgré son importance budgétaire.
La session de septembre avait un calendrier ambitieux qui prévoyait l’examen de nombreuses matières législatives et non législatives, mais l’exécution a été faible. Malgré l’adoption du calendrier, l’attention des députés était détournée par les calculs politiques et les recompositions internes.
Une tendance récurrente où les priorités politiques ont pris le pas sur les urgences nationales, avec peu d’initiatives examinées en profondeur. par ailleurs certains rapports annuels d’institutions et des lois sur l’accès à l’information publique figuraient parmi les arriérés législatifs non traités.
Des critiques récurrentes soulignent que de nombreux textes, y compris des lois importantes comme celles de ratification, sont votés rapidement, parfois sans discussions approfondies, ce qui soulève des inquiétudes sur la transparence et l’efficacité du processus législatif.
En définitive, la fin de la session de septembre 2025 sera marquée par un décalage entre les attentes, un calendrier chargé, et la réalité des débats parlementaires, où des projets essentiels ont été traités à la hâte ou négligés au profit des jeux politiques.
JAMES KABWE































































