Accusé d’avoir reçu l’argent pour valider certains candidats malheureux aux législatives nationales qui avaient introduit leurs requêtes pour examen après avoir été sanctionné par la CENI, le président de la cour constitutionnelle Dieudonné Kamuleta, siégeant en matière de contentieux électoraux des résultats provisoires du 14 janvier 2024 dernier a déclaré qu’il est impossible de corrompre cette institution avec plusieurs juges qui sont professionnels et travaillent avec une mémoire assez calme et ne peut être intimider.
A en croire Dieudonné Kamuleta, que les députés nationaux et provinciaux ne s’hasardent de venir corrompre les juges car cette fois-ci les choses ne seront pas traiter de la même manière comme les années précédentes.
« Les audiences ont commencé aujourd’hui, et que les dossiers ne sont mêmes pas attribués. Aucun juge n’a reçu le dossier dans son cabinet pour qu’il puisse commencer à le traiter. C’est faux de dire que les juges ont commencé à recevoir l’argent pour valider ou invalider, parce que les contentieux de cette fois-ci seront traités avec les 8 juges. Par quelle magie, va-t-on chercher à corrompre tous les 8 juges ? Parce que les 8 juges Vont délibérer eux tous au même moment. » A-t-il déclaré
Et d’ajouter :
« Les juges ne sont pas intimidables. Ils ont reçu mandat de la Constitution et des lois de la République de ne dire que le droit. La vérité, c’est que, s’ils ont corrompus, ou fait des manigances c’est au niveau de la CENI, la Cour a reçu mandat, et c’est légal. Il n’y a pas de manigance dans le fait de rectifier les résultats si au regard des pièces versées à la Cour, celle-ci estime que l’on peut invalider. C’est du bon droit, et la cour va invalider, martèle l’expert. » Insiste-t-il
Et de poursuivre :
« Ceux qui savent qu’ils se sont compromis dans des magouilles, et qu’ils se sont fait élire par magouilles, ne puissent pas profiter ces instants pour dire que la Cour va donner des sièges aux candidats non proclamés par la CENI. C’est une fuite en avant. Des candidats qui sont proclamés élus et qui savent par quelles magouilles ils ont obtenu leurs sièges et veulent ternir l’image de la Cour, et pensent qu’ils vont intimider la Cour. La Cour ne peut se laisser nullement intimidée» Prévient-t-il
Il faut rappeler que, les requêtes qui ont été introduite concernent les candidats aux législatives nationales dont les suffrages ont été annulés par la commission électorale nationale indépendante (CENI) à la suite des conclusions de sa commission d’enquête pour des actes de fraude, vandalisme des matériels électoraux, détention des dispositifs électroniques de vote et autres.
Hervé Kabwatila