La ville de Kinshasa, en République démocratique du Congo, sera le prochain siège de l’Union Africaine des Télécommunications (UAT) pour des raisons de sa position géographique et ses prouesses dans la réduction de la fracture numérique et l’amélioration de la connectivité dans les 145 territoires.
L’annonce a été faite par le ministre des Postes et Télécommunication, José Mpanda, qui a mis en place un projet de construction d’un immeuble devant abriter le siège. ce cadre que sera construit à Kinshasa un immeuble qui abritera le siège définitif de l’UAT sous un modèle d’un Partenariat Public Privé (PPP), dossier qui est à l’étude à l’Unité de Gestion de Partenariat Public Privé (UG/PPP) du Ministère du Plan et Aide au Développement.
Vu sa taille, sa population considérable à plus de 100 millions d’habitants et surtout sa position géostratégique au cœur de l’Afrique, la République Démocratique du Congo fait un Hub naturel du secteur des télécommunications sur le continent, permettant de relier le nord au sud et l’ouest à l’est. C’est sur tous ces atouts que le ministre José Panda a motivé la nécessité pour la RDC d’abriter ce siège dont les avantages sont non négligeables.
Fondée en 1977 en tant qu’agence spécialisée de l’Organisation de l’unité africaine, devenue Union africaine, dans le domaine des télécommunications, l’Union africaine des télécommunications (UAT) a pris son nom actuel en 1999. Cela a conduit à la transformation de l’agence en un partenariat entre les acteurs publics et privés du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC).
L’UAT offre aux acteurs du secteur des TIC un espace d’échange pour élaborer des politiques et des stratégies efficaces visant à améliorer l’accès aux infrastructures et aux services d’information. De plus, l’Union représente les intérêts de ses membres lors de conférences internationales de prise de décision et promeut des initiatives visant à intégrer les marchés régionaux, à attirer les investissements dans les infrastructures des TIC et à renforcer les capacités institutionnelles et humaines.
JAMES KABWE






























































