Les avenues Kasaï, Kalembelembe et Victoire, jadis symboles de la vitalité de Kinshasa, sont aujourd’hui le reflet d’un délabrement avancé. Les promesses de réhabilitation formulées par le gouvernement provincial, dirigé par Daniel BUMBA LUBAKI, semblent s’évanouir face à la réalité du terrain.
Les habitants de ces artères, qui jouent un rôle crucial dans la vie quotidienne de la capitale, expriment leur frustration croissante. « Nous avons l’impression que nos voix ne sont pas entendues. Chaque jour, nous devons naviguer à travers des routes en piteux état, ce qui complique nos déplacements et met en danger notre sécurité », déclare Marie-Louise, une résidente de l’avenue Kasaï.
Les infrastructures, déjà fragilisées par le temps, ont été exacerbées par un manque d’entretien et d’investissement. Les nids-de-poule, les caniveaux obstrués et l’absence d’éclairage public sont autant de problèmes qui rendent la vie quotidienne des Kinois de plus en plus difficile.
Les commerçants, quant à eux, subissent également les conséquences de cette dégradation. « Moins de clients viennent ici à cause de l’état des routes. Nous avons besoin d’une action rapide pour redynamiser notre activité », explique Jean-Pierre, un vendeur ambulant sur l’avenue Victoire.
Face à cette situation, les autorités provinciales sont interpellées. Les promesses de réhabilitation des infrastructures, annoncées lors de plusieurs conférences de presse, n’ont pas encore été concrétisées. Les citoyens se demandent si ces engagements ne sont que des discours vides, alors que leur quotidien se dégrade.
Les avenues Kasaï, Kalembelembe et Victoire, qui ont longtemps été des artères vitales de Kinshasa, méritent une attention urgente. Les Kinois espèrent que le gouvernement provincial prendra enfin les mesures nécessaires pour redonner vie à ces voies emblématiques et améliorer les conditions de vie de ses habitants.
En attendant, la colère et la frustration continuent de grandir parmi les citoyens, qui se sentent abandonnés par leurs dirigeants. La situation actuelle soulève des questions sur la gestion des infrastructures et l’engagement des autorités à répondre aux besoins de la population.
HERVÉ KABWATILA