Face aux pressions incessantes de l’administration américaine concernant les blocs gaziers et pétroliers les USA sur les questions des ressources naturelles, l’environnement et le climat, le gouvernement congolais à travers la vice-premier Ministre Ministre de l’environnement Eve Bazaiba dit attendre plus une implication des entreprises américaines :
« Nous avons parlé de la même chose avec le Royaume-Uni. Nous, ça ne nous gêne pas de nous retirer. Ça nous gênerait de nous retirer sans raison. Ça nous gêne de voir les partenaires focaliser leur attention sur les six blocs alors qu’il y a vingt-et-un autres blocs. Je voudrais plutôt qu’alors leur tour qu’ils demandent à leurs investisseurs de venir investir dans les vingt-et-un autres blocs. Si nous avons ces vingt-et-un blocs exploités et transformés localement, la population a de l’emploi et il y une plus-value, les six blocs ne nous intéresseraient pas. Ce n’est pas de rejeter tout en bloc. Nous avons aussi les blocs gaziers. Nous attendons que les investisseurs viennent souscrire ».
Et d’ajouter :
« Nous n’avons pas vendu. Certains parlent de la vente aux enchères. Pas du tout! Il s’agit des contrats limités dans le temps ».
Il sied de noter que le territoire congolais est couvert à plus de 60 pourcents par la forêt tropicale humide, représentant plus de 62% des forêts du Bassin du Congo, avec plus de 155 millions de kilomètres carrés de forêts tropicales humides. Ces forêts séquestrent quotidiennement près de 24,5 Gigatonnes de gaz à effet de serre. Ses 105 km2 de tourbières constituent un stock naturel d’environ 30 Gigatonnes de dioxyde de carbone, soit l’équivalent de plus de deux ans d’émissions mondiales.