Le 2 mai 2026, Fally Ipupa marquera un tournant dans l’histoire de la musique africaine francophone. À six mois de son concert tant attendu au Stade de France, plus de 40 000 billets ont déjà trouvé preneur. Une performance exceptionnelle qui confirme le rayonnement international du « Warrior » congolais.
Fally Ipupa ne cesse de repousser les frontières de la musique africaine. L’artiste congolais s’apprête à franchir un cap symbolique : remplir le mythique Stade de France. Une première pour un artiste africain francophone, et un exploit que même les plus grandes stars rêvent d’accomplir.
« Quarante mille billets sont déjà partis », a confié Fally avec un sourire discret mais chargé d’émotion. Derrière cette annonce se cache un rêve devenu réalité : celui d’un enfant de Bandalungwa, à Kinshasa, qui a su conquérir le monde sans jamais se détourner de ses racines.
Depuis son départ du Quartier Latin il y a deux décennies, l’artiste a bâti un empire musical. De l’Accor Arena en 2020 à la Paris La Défense Arena en 2023, Fally Ipupa a gravi les sommets de la scène francophone, prouvant que la rumba congolaise peut rivaliser avec les sonorités les plus modernes. Son style, mêlant afrobeat, pop, R&B et rythmes urbains, fait vibrer aussi bien les capitales africaines que les grandes métropoles européennes.
Ses collaborations avec Booba, Ninho, Aya Nakamura, Dadju, MHD, Matt Pokora et bien d’autres témoignent d’un artiste universel, à la croisée des cultures. À 47 ans, Fally Ipupa incarne une Afrique audacieuse, connectée et fière de sa diversité.
Mais au-delà de la performance scénique, le concert du 2 mai 2026 s’annonce comme une célébration identitaire et culturelle. Ce soir-là, Kinshasa et Paris ne feront qu’un, unies par une rumba devenue langage universel. Des milliers de fans, venus des quatre coins du monde, chanteront à l’unisson un répertoire qui a fait danser une génération entière.
Le Stade de France ne sera pas seulement le décor d’un concert. Il deviendra le symbole d’une victoire : celle d’un artiste africain ayant prouvé que la musique n’a ni frontières, ni barrières linguistiques — seulement des émotions à partager.
Henry MLND