À l’ouverture de la soixantième session ordinaire du Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies, le Haut-Commissaire Volker Türk a lancé un appel solennel à la communauté internationale. Lors de son discours prononcé ce lundi 8 septembre 2025 à Genève, en Suisse, il a rappelé que le droit international constitue le socle indispensable de la paix, de l’ordre mondial et de la vie quotidienne.
S’adressant à tous les États membres, Volker Türk a lancé un vibrant appel à se réveiller et à agir sans délai pour protéger ces droits fondamentaux. La session du Conseil des Droits de l’homme, qui se tiendra du 8 septembre au 3 octobre 2025, sera l’occasion pour la communauté internationale de réaffirmer son engagement en faveur de la justice, de la paix et du respect des droits humains dans le monde entier.
« Ignorer le droit, c’est normaliser les violations », a-t-il averti, soulignant que l’utilisation sélective des normes juridiques menace directement la justice et l’équité. Dressant un tableau sombre de la situation des droits de l’homme à travers le monde, Volker Türk a particulièrement mis en lumière la situation en République démocratique du Congo (RDC).
« En République démocratique du Congo, des preuves accablantes montrent que des violations graves et des abus continuent d’être commis par toutes les parties au conflit », a dénoncé Volker Türk rappelant que les droits de l’homme sont les fondements solides de sociétés prospères mais aussi des liens de confiance entre les peuples et leurs gouvernements.
Et d’ajouter :
« Il est impératif d’enquêter rapidement et de manière indépendante sur toutes les allégations de violations afin de garantir la responsabilité et le droit des victimes à la vérité, à la justice et à des réparations, notamment des garanties de non-répétition. La mise en œuvre rapide de la Commission d’enquête mandatée par le Conseil des droits de l’homme pour poursuivre ce travail essentiel est essentielle. Nous ne devons rien de moins aux nombreuses victimes », avait plaidé le responsable des Droits de l’homme au sein des Nations-Unies.
Il a rappelé que les droits de l’homme ne sont pas seulement des principes abstraits, mais les fondements solides de sociétés prospères et des liens de confiance essentiels entre les peuples et leurs gouvernements.
HERVE KABWATILA