Au cours d’une conférence de presse organisée mercredi 27 novembre 2024 dans la ville de Goma chef-lieu de la province du Nord-Kivu, la directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à savoir BETH BECHDOL, a annoncé que sa structure cherche à mobiliser 350 millions de dollars américains pour l’année 2025, afin de répondre aux besoins humanitaires de déplacés de guerre dans la partie Est de la République démocratique du Congo.
BETH BECHDOL a noté que le souci de la FAO en tant qu’organisation, c’est de voir toute la population être capable de se procurer facilement de l’alimentation et que les gens se prennent en charge eux-mêmes dans le secteur agricole.
« Nous lançons un appel aux partenaires et aux bailleurs de fonds pour répondre en priorité aux urgences humanitaires criantes dans ce pays, pour qu’ils mettent des ressources à notre disposition pour répondre aux besoins urgents de la communauté. Pour ce faire, la FAO a besoin de mobiliser pour l’année prochaine un montant à hauteur de 350 millions de dollars américains. Nous apprécions à juste titre tous les investissements qui ont été orientés dans le domaine de l’alimentation et/ou la sécurité alimentaire. Notre souci en tant qu’organisation, c’est de voir toute la population être capable de se procurer facilement de l’alimentation et que les gens se prennent en charge eux-mêmes dans le secteur agricole» a-t-elle déclaré.
Et de poursuivre :
« La FAO en République démocratique du Congo va continuer à travailler sur la sécurité alimentaire; à prioriser les interventions humanitaires d’urgence, notamment la distribution des semences et autres pour permettre à la population de développer la résilience. Nous allons également appuyer les initiatives d’agroforesterie, l’aquaculture»a-t-elle fait savoir.
Signalons que, cette délégation de haut niveau de la FAO séjourne en République démocratique du Congo depuis une semaine. Après la ville province de Kinshasa, la délégation s’est rendue successivement à Bukavu au Sud-Kivu puis à Goma, pour palper du doigt la misère de la population dans le camp des déplacés.
HERVE KABWATILA