Le ministre de communication et porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a lors de son passage sur un media international porté haut la position de la République Démocratique du Congo sur le récent rapport des experts des Nations-Unies sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC.
Dans ce rapport publié mi-juin, les experts de l’ONU ont présenté de nouvelles preuves du soutien actif du régime de Paul Kagame au mouvement du M23 dans l’est de la République Démocratique du Congo.
Le gouvernement congolais appelle une nouvelle fois de plus, la communauté internationale à infliger des sanctions contre le Rwanda qui est à la base de l’instabilité dans la région des grands Lacs.
«Il y a un rapport qui est sorti récemment des experts des Nations-Unies qui a pointé du doigt le commandement militaire et établi des viols à répétition, des viols en masse, des noms ont été cités nous attendons notamment du Président Emmanuel Macron, des États-Unis d’Amérique et des autres pays occidentaux qui avaient promis des sanctions parce qu’ici nous voulons mettre fin à la récurrence du cycle des violences dans l’est depuis une vingtaine d’années. Il faut que la justice sevisse et nous pensons que le moment est arrivé pour que ceux qui perturbent le processus de paix en cours puissent être sanctionnés », a plaidé Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement invité du JT Afrique sur TV5 dimanche 25 juin 2023.
Il sied de noter que, le groupe d’experts des nations unies a présenté en date du lundi 19 juin au Conseil de sécurité son rapport final après une année d’enquête. À la suite des précédents rapports, et notamment le rapport intermédiaire de décembre 2023, les experts des Nations-Unies ont affirmé avoir collecté des éléments supplémentaires sur l’implication de l’armée Rwandaise aux côtés des rebelles du M23 au Nord-Kivu.
Il est noté dans ce rapport, la présence permanente des rebelles du M23 dans les zones cédées à la force régionale de l’EAC notamment à Kibumba et Rumangabo et dans les zones environnantes version déjà soutenue par les populations locales.
James Kabwe