Lors de l’ouverture de la 56ème session ordinaire du Conseil des Droits de l’Homme, tenue mercredi 19 juin 2024 à Genève, en Suisse, le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a appelé à la cessation des violences dans la partie Est de la RDC, où les groupes armés notamment le M23, les ADF et CODECO entraînent des drames humanitaires et des abus graves.
À en croire Volker Türk, la souffrance des populations de l’Ituri et du Nord-Kivu qu’il a ressenti lors de sa visite dans les différents camps des déplacés en avril dernier, doit inviter le gouvernement congolais et la communauté internationale à s’accorder pour l’instauration de la paix.
« Au cours de ma mission en République démocratique du Congo en avril, j’ai ressenti l’immense souffrance des civils de l’Est, y compris ceux vivant dans des camps de personnes déplacées internes avec des attaques continues de groupes armés, dont le M23, les Forces démocratiques alliées (ADF), CODECO et autres. La violence doit cesser. Les efforts du gouvernement et des acteurs régionaux et internationaux doivent se concentrer sur l’instauration de la paix, de la sécurité et de la confiance. Leurs auteurs doivent être traduits en justice. » A dit le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk.
Et d’ajouter :
« La responsabilité est essentielle. impératif que l’État soit en mesure de jouer pleinement son rôle à l’Est, pour assurer non seulement la sécurité, mais aussi l’éducation, la santé et un système judiciaire efficace et équitable. Les pays qui soutiennent les groupes armés ou qui ont une influence sur eux doivent assumer leurs responsabilités et veiller à ce que les combats cessent. Au Nord-Kivu, tout rôle joué par le Rwanda dans le soutien au M23 doit cesser et une solution doit être trouvée de toute urgence. Il en va de même pour tout pays qui soutient des groupes armés actifs en RDC » a déclaré Volker Türk.
Ce haut responsable des Nations Unies a laissé entendre que, la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo continue à se détériorer de plus en plus, depuis les trois (3) derniers mois dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.