Ce vendredi 7 février 2025, le président congolais Félix Tshisekedi se rend à Dar-es-Salaam pour un sommet extraordinaire, en réponse à la crise sécuritaire persistante en République Démocratique du Congo (RDC). Ce sommet, qui réunira également le président rwandais Paul Kagame, vise à établir un dialogue constructif et à promouvoir un cessez-le-feu humanitaire, alors que le groupe armé M23 a récemment annoncé une trêve. Les discussions porteront sur les moyens de restaurer la paix et la stabilité dans l’est du pays, où les tensions demeurent élevées.
La situation en RDC s’est détériorée avec l’avancée des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, qui ont pris le contrôle de Goma, une ville stratégique du Nord-Kivu.
Environ 500 000 personnes ont été déplacées en raison des combats, aggravant une crise humanitaire déjà critique. Le président Tshisekedi a critiqué l’inaction de la communauté internationale et a appelé à une réponse vigoureuse contre les rebelles.
Renforcer la coopération entre la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Établir un cadre pour des négociations directes entre le gouvernement congolais et le M23, malgré le refus de Tshisekedi de dialoguer directement avec les rebelles. Promouvoir un cessez-le-feu et des mesures humanitaires pour soutenir les populations touchées par le conflit.
Les Nations Unies, l’Union européenne et d’autres pays ont appelé le Rwanda à retirer ses forces de la RDC. Des tensions diplomatiques se sont intensifiées entre la RDC et le Rwanda, avec des accusations mutuelles de soutien à des groupes armés.
La communauté internationale surveille de près les développements, avec des menaces de sanctions contre le Rwanda en cas de poursuite des hostilités.
Le sommet de Dar-es-Salaam représente une opportunité cruciale pour aborder la crise sécuritaire en RDC. Les résultats de ces discussions pourraient déterminer l’avenir de la paix et de la stabilité dans la région, alors que les enjeux humanitaires et politiques demeurent pressants.
La rédaction