Dans un tweet récent, Muhoozi Kainerugaba, le fils du président ougandais Yoweri Museveni et général de l’armée ougandaise (UPDF), a exprimé ses préoccupations concernant la situation sécuritaire dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Il a déclaré : “Si la guerre éclate à nouveau dans l’est de la RDC, nous n’hésiterons pas une minute à défendre nos intérêts en tant que pays. Ne pas impliquer la région (c’est-à-dire la jumuiya) dans le processus de Doha a été une erreur. »
Cette déclaration intervient alors que la région est confrontée à une escalade des tensions et à des conflits armés persistants.Kainerugaba a souligné l’importance d’une approche régionale pour résoudre les problèmes de sécurité, insistant sur le fait que l’absence de la jumuiya (Communauté de l’Afrique de l’Est) dans les discussions de paix à Doha a été une lacune significative.
Les commentaires de Kainerugaba soulèvent des inquiétudes quant à l’engagement de l’Ouganda dans les affaires congolaises, un sujet sensible qui pourrait avoir des répercussions sur la stabilité régionale. Les experts en sécurité craignent que toute intervention militaire de l’Ouganda ne fasse qu’aggraver la situation, entraînant des conséquences imprévisibles pour les populations locales.
Alors que les opposants congolais et les acteurs de la société civile appellent à un dialogue pacifique et à des solutions durables, les déclarations de Kainerugaba rappellent la complexité des dynamiques régionales et la nécessité d’une coopération étroite entre les pays voisins pour garantir la paix et la sécurité dans la région.
HERVÉ KABWATILA