Les prix des carburants à la pompe repartent désormais à la hausse dans les trois zones d’approvisionnements dont la nouvelle structure des prix est applicable à partir d’hier jeudi 08 juin, selon un arrêté du Vice-Premier ministre, en charge de l’Economie nationale n°004/CAB/VPM/ECONAT/VKLK/ADM/dld/2023 du 07 juin 2023 portant fixation des prix des carburants terrestres dans toutes les zones (Est, Ouest et Sud).
En effet, pour la zone Ouest, dont la ville-province de Kinshasa, le mazout se vend désormais à 2.985, 00 FC contre 2. 845,00FC ; l’essence se négocie à 2.995, 00 FC contre 2. 855, 00 FC, tandis que le prix du pétrole n’a pas connu d’augmentation. Son prix est resté toujours de 2.450, 00 FC. Le gaz, lui, se vend actuellement à 4.831, 57 FC contre 4.780, 00 FC.
Au regard de cette hausse des prix des carburants, la population de la ville province de Kinshasa paye le lourd tribut dans le transport en commun depuis hier jeudi, en subissant une hausse des prix des transports en commun à la course, dans presque la quasi-totalité des communes de la capitale.
Les kinois s’en plaignent quotidiennement. Une personne qui d’habitude payait 2000 franc congolais pour arriver à son lieu de service puis retourner à la maison, est obligé de débourser présentement plus de 6000 francs congolais par jour.
A titre d’exemple, une course par taxi de la place Sainte Thérèse ou du Q1 à N’djili au centre-ville revient à 2.500 FC. Le soir, le retour devient plus compliqué, car la même course se négocie entre 3. 000 FC et voire 4.000FC.
Alors que l’Hôtel de ville avait fixé à 800 FC la course par taxi-bus de la place Sainte-Thérèse au Marché central, Victoire, ISC, les chauffeurs et les receveurs exigent toujours le payement de cet argent avant même de monter dans les véhicules et tout ceci pour éviter qu’à l’intérieure les clients puissent réclamés.
Le plus souvent, la population est abandonnée par ses dirigeants qui ne prennent pas soin de ses problèmes, laissé à la merci des chauffeurs, les Kinois sont obligés de débourser le double voire le triple du tarif normal pendant l’heure creuse pour se déplacer. Encore qu’il faut être chanceux pour attraper un moyen de transport pour se rendre au centre-ville le matin ou rentrer le soir.
« Si cette décision du gouvernement est dans l’objectif de maximiser les recettes pour améliorer le secteur pétrolier, c’est une bonne chose mais si elle est pour faire souffrir la pauvre population, là en tout cas ils ont mal réfléchi. Ce qui m’étonne dans tout ça, c’est que comment les autorités de notre pays n’arrivent jamais à être constat dans leurs engagements ? Vous imaginez que quand ils prennent des décisions telles que celles de fixer les prix de transport en commun à Kinshasa, ils doivent maintenant mettre en place un mécanisme de suivi et regardez comment nous souffrons même si on te paye 1000$ mais vous allez toujours souffrir, donc ce que je peux demander que le gouvernement veille surtout en matière des prix des transports pour nous. » A dit un client interrogé à la place victoire dans la commune de Kalamu le reporter de Foxtime.CD
Hervé Kabwatila